1. Le Club - Partie 38


    Datte: 22/06/2021, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byAgentChelateur, Source: Literotica

    ... quitta le bureau, laissant le général Cathy, héros national, seul. Ce dernier ouvrit la lettre.
    
    « Cher général Cathy, je me présente je suis Guillaume Uron. Je ne sais pas si vous vous rappelez de moi puisque la dernière fois que vous m'avez vu je n'avais qu'une quinzaine d'années et vous aviez bien d'autres chats à fouetter. Souvenez-vous : vous étiez venus à la demande de mon père pour étouffer ce que vous appeliez alors une « bien sale affaire ». Moi, j'aurais appelé cela un meurtre, d'autant plus horrible qu'il s'agissait du meurtre de ma mère par mon père. Je sais que vous agissiez sur ordre du cercle des notables et ils ont tous amèrement payé pour cela mais vous aviez votre libre arbitre et vous étiez quand même le garant de l'autorité. Grâce à vous mon père a pu continuer ses exactions pendant des années et les victimes furent nombreuses. Vous méritez donc une punition à la hauteur de vos crimes. A cause de vous, mon père a pris ma mère alors j'ai décidé de frapper votre famille : j'ai pris votre fille. Rassurez-vous, Elle est encore vivante, du moins au moment où j'écris ce mot. Pour la suite je ne puis jurer de rien puisque je ne serais plus de ce monde et que je viens de la vendre. Je ne vous en dis pas plus, à vous de retrouver sa piste et de suivre la trace de Bella comme le ferait le petit poucet de ses quignons de pains laissé sur le chemin du retour. Et je souhaite que chaque jour passé à chercher votre fille soit une souffrance atroce, en souvenir de ...
    ... Rosanna Uron dont le seul crime fut d'avoir épousé le mauvais homme. »
    
    Le général Cathy resta figé pendant de longues secondes devant ce papier ; son esprit semblait incapable de comprendre ce qu'il venait de lire. Puis soudainement sa rage se déversa. Il roula le papier en boule et le jeta au travers de la pièce avant de prendre sa chaise à bout de bras et de la briser sur le sol. Il hurlait et insultait Dieu, Uron, les notables ainsi que son propre nom.
    
    CHAPITRE 6
    
    Constanta et Thomas se posèrent dans une petite pièce de la clinique privée où ils s'étaient croisés. En dépit des années passées, la tension était palpable.
    
    - Je présume que les félicitations sont de rigueur, madame le maire, complimenta Thomas.
    
    - A vaincre sans périls, on triomphe sans gloire, répondit Constanta en faisant allusion à sa victoire triomphale aux élections municipales suite aux désistements successifs de ses deux adversaires principaux.
    
    - On pourra dire de nombreuses choses sur votre campagne mais certainement pas qu'elle fut sans périls.
    
    - Sans doute. Il faut dire que votre héritage aura été dur à porter. Avez-vous seulement idée de l'état de la ville après votre fuite? De ce que nous avons dû assumer?
    
    - Constanta! Je sais qu'il est dur d'avoir à porter le fardeau d'un tel carnage et je le supporte tous les jours. Je suis « le frère » rappelez-vous.
    
    - Non, justement vous n'en avez aucune idée. Depuis des années, vous vous cachez et vous ne comprenez pas les réalités de ...
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