1. Un cocu heureux 6


    Datte: 21/06/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... avant de tendre les mains. Et sa moue admirative a fait remonter ma fierté d’être le mari d’une aussi belle femme.
    
    Les conjoints sont oubliés, comme absents pour les amoureux. Je me suis assis dans un coin sur une chaise. Léa se place derrière sa concurrente, glisse ses mains sous ses bras et empaume les deux poires dont elle caresse les tétons. Mylène cambre son dos, son pubis bat le haut des cuisses et les couilles de l’homme mais son buste prend du recul. Ainsi elle peut recevoir la caresse de Léa et plonger son regard dans les yeux de Léo. Ils forment un groupe, indifférent à ma présence, uniquement occupé à se regarder et à se donner des frissons. Léa excite Mylène au bénéfice de son mari, elle essaie d’être participante.
    
    Elle ne consent pas à voir son homme trop attaché à sa collègue de travail. Elle fait partie du jeu canaille. Elle n’a pas comme moi le fantasme de voir les amours, elle sera cause de jouissance, membre actif à sa façon. Mylène accepte la partenaire utile à la montée en puissance du plaisir, mais ses yeux rivés sur ceux de Léo disent ce qui est important pour elle. Elle envoie ses mains autour du cou de l’amant sur le point de la prendre, se hisse sur la pointe des orteils pour lui happer les lèvres. Un nouveau baiser les unit alors que les deux corps se choquent à la recherche du contact le plus étroit. Les dernières barrières viennent de sauter. Plus rien ne les retiendra. Léa doit se contenter de caresses extérieures sur le dos, sur les ...
    ... fesses, sur les flancs de la voleuse de mari : visiblement elle compte peu, à peine plus que moi immobile voyeur assis et ignoré…
    
    Mais de nouveau montent des voix. Un groupe va frapper à la porte de notre mobil home vide. Léa réagit aussitôt, me fait lever et arrache Mylène des bras de Léo. Elle nous pousse dans leur chambre, ferme la porte et se jette contre son mari. Quand on frappe à leur porte elle entrouvre la porte. Impudique au possible, elle étale sa nudité, proteste contre les dérangements successifs qui empêchent les couples de faire l’amour dans ce camp. Le directeur en sera averti. La vue du corps nu et désirable de la jeune femme, un coup d’œil sur l’érection du vacancier empoigné par Léa, coupent toute envie de poser des questions au gendarme guidé par quelques jeunes gens.
    
    Une nouvelle fois ils repartent bredouilles de leur chasse à ma femme. Curieusement Mylène s’est blottie dans mes bras, à la recherche d’une protection et non de chaleur: il est midi, il fait presque quarante degrés à l’ombre. Elle passe bien facilement des bras de l’un dans ceux de l’autre. Bizarrement je ressens un malaise quand ses lèvres s’emparent de ma bouche. J’ai l’impression d’embrasser Léo, d’avaler de la salive de Léo.
    
    - Chéri, quelque chose ne va pas. Tu veux que j’arrête ?
    
    - Absolument pas.
    
    Parlons-nous de la même chose ? Son baiser reprend, plus chaud et plus vibrant. Est-ce pour renouveler le contrat qui la liera à Léo ? Ou parce qu’elle a compris ce qu’elle espérait ? ...
«1234...»