1. VOYAGE EN BELGIQUE, VERS L’ENFER. (10/20)


    Datte: 16/05/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    -- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
    
    Madame Claude rit et me propose de venir à son côté.
    
    • Pauses-toi là, il n’y a jamais posé ses fesses, c’est toujours moi qui suis assise sur mon canapé depuis des années quand je reçois des invités.
    
    Je m’assoie et je lui prends les mains.
    
    • À mon tour de te poser une question ?
    
    • Si je peux y répondre.
    
    • Excusez, je vous ai tutoyé.
    
    • Tu le peux, après la journée que tu as passée hier, par la volonté de ton mari, tu es devenue l’une des nôtres, il n’y a pas d’offense.
    
    • Merci madame Claude, ça me remonte le moral.
    
    A mon tour de te poser une question, quand l’on t’a enlevé ta fille, la femme à qui elle a été confié avait-elle une tache de vin sur la figure ?
    
    • Oui, grosses comme une pièce de 2 € près du nez avec une grosse verrue !
    
    Je lui saute au cou et la serre dans mes bras.
    
    • Je suis ta fille !
    
    Elle comprend mal ce qui arrive, l’émotion manque de la faire défaillir, grande dame rapidement elle se redresse.
    
    • Qui te fait penser que cela soit possible, même s’il est vrai que tu as une certaine ressemblance avec moi quand j’étais plus jeune, nous permettant de le laisser penser !
    
    La ressemblance, oui, mais j’ai des éléments qui se complète suite à ce que tu as dit.
    
    • Lesquelles ?
    
    • Quand tu as parlé du couple à qui l’ont avait donnée ta fille, tu as dit que l’homme était filiforme et la femme une petite grosse, un flash est passé devant mes yeux.
    
    Mes parents ...
    ... correspondent à cette description et surtout combien de femmes petite et grosse ont sur le visage une tache de vin d’une surface d’environ 2 € avec une énorme verrue ?
    
    Je peux t’en donner une autre, un jour ou j’étais parti, un problème de femme m’a obligé à revenir à la maison.
    
    Mes parents étaient sur la terrasse à l’ombre derrière la maison à boire, maman une citronnade, papa sont éternelle boisson anisée sans modération, la porte donnant sur la cuisine était entrouverte.
    
    Mon père a prononcé une phrase que j’ai mal entendue, mais des mots sont venus à mes oreilles.
    
    « Sa pute de mère »
    
    Je n’avais jamais entendu ce genre de mots dans sa bouche, pourquoi les disaient-ils à maman qui était à son côté, je me suis approché pour tout entendre sans qu’il puisse remarquer ma présence, la suite a été explicite même si je n’ai rien compris sur le coup.
    
    Il parlait de la chance qu’il avait eu de faire des travaux dans la maison d’un homme qui leur avait donné leur fille, car maman ne pouvait pas en avoir.
    
    Il a ajouté que pendant les travaux il avait entendu que la femme dont-il avait récupéré la fille avait été envoyée en Belgique dans un bordel, et pour finir, il a ajouté et là je l’ai entendue clairement.
    
    « J’espère qu’ils ne la récupéreront pas. »
    
    • Ces mots n’ont pas eu de sens ce jour-là, mais après ce que tu m’apprends, la femme envoyée dans un bordel ne peut être que toi.
    
    • Léa, tu as raison, hélas, je ne peux pas t’éviter de travailler cette après-midi et ...
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