1. Une blonde élégante


    Datte: 20/06/2021, Catégories: ff, inconnu, caférestau, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme occasion, Auteur: Sergefra, Source: Revebebe

    ... habiller. Vous devriez ouvrir un peu votre chemisier.
    
    Et joignant le geste à la parole, je défais deux boutons.
    
    — Voilà, on voit maintenant la naissance de vos seins, vous auriez tort de les cacher, ils font envie et pas pitié !
    
    Et je la fixe au fond de ses yeux bleus. Elle ne sait pas quoi dire, la bouche entrouverte, elle rougit.
    
    — Oh ne soyez pas troublée, c’est mon métier et ma passion, je dessine. Je ne peux m’empêcher d’observer comme si je voulais croquer sur le vif les paysages et les personnes qui m’inspirent. J’ai remarqué tout de suite quand vous êtes rentrée, votre grâce, votre classe et votre beauté. Je vous ai laissé mes coordonnées dans votre sac : appelez-moi pour venir poser.
    
    Sur ce je l’embrasse sur les joues, elle se laisse faire et me rend la pareille : elle sent bon, a la peau douce et fraîche.
    
    — Maintenant il faut que vous retourniez à votre table, ou votre mari va se poser des questions !
    
    En la poussant vers la sortie, j’en profite une main dans son dos et l’autre sur le haut de ses fesses. Mon dieu qu’elle est appétissante !
    
    — Je dois me remaquiller un peu, lui dis-je en fermant la porte, à bientôt !
    
    Ouf ! Je peux enfin reprendre mon souffle. Je suis allée au bout de mes limites, jamais je n’ai été aussi directive avec une femme, ni même un modèle. D’ailleurs, si c’est vrai que j’aime dessiner, il est rare que je prenne des modèles, ce sont des amies qui parfois me demandent de les représenter.
    
    Mais aborder une inconnue ...
    ... ainsi : je ne me reconnais pas. C’est vrai qu’elle est bandante, comme dirait mon petit frère Paul. Bandante mais bien trop sage. Un peu de rouge, quelques coups de brosse : je me souris, je ne suis pas mal non plus, brune, élancée aux cheveux mi-longs. C’est bon je peux sortir.
    
    Elle est assise à sa table, au bruit elle se retourne, elle a gardé son chemisier entrouvert ce qui m’offre en passant une vue plongeante sur sa gorge.
    
    Je lui souris elle me répond. Je regagne ma place d’une démarche de gazelle, avec sensualité.
    
    Judith m’apostrophe :
    
    — Tu as fumé ?
    
    Je m’assieds : Laure me regarde toujours, je lui souris à nouveau la bouche entrouverte. Elle détourne le regard. Le repas se poursuit, je ne peux m’empêcher de jeter un œil de temps en temps à la table du fonds. Judith s’en rend compte
    
    — Mais qui tu mates comme ça, ma coquine ? C’est vrai qu’il est pas mal ce brun, tu as du goût ma petite ! Elle a l’air coincée sa blonde par contre, jolie, mais coincée non ?
    
    Oui, je lui concède qu’elle n’est pas mal et que j’aimerais bien la dessiner.
    
    — Elle a l’air bien, mais de là à la prendre pour modèle ! Attends, je vais voir.
    
    Et sans une ni deux voilà ma Judith que se déplie et une démarche chaloupée se dirige vers la table du fond. Elle y reste une éternité, me semble-t-il. Que peut-elle bien leur demander ? Enfin la voilà de retour un briquet à la main.
    
    — Viens, on va s’en fumer une avant le café, me dit-elle et elle m’entraîne au dehors suivie du regard ...