1. Le pêcheur converti


    Datte: 20/06/2021, Catégories: fhh, hbi, inconnu, bizarre, plage, bain, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, Partouze / Groupe fdanus, hdanus, init, merveilleu, Auteur: Surprises, Source: Revebebe

    Ce récit commence de façon très lente, mais au fur et mesure, les choses deviennent de plus intenses.
    
    Je reviens toujours, en vacances, à Kernavez-sur-mer, ce coin de Bretagne magique et secrète, où, entre criques sauvages et îlots fantastiques j’avais passé toute mon enfance… Cet été-là, esseulé, mon intention était de m’adonner sans retenue à ma drogue préférée, mon vice : la pêche. Oh, je sais bien comme cette activité peut sembler désuète voire ringarde à la plupart d’entre vous ! Mais en ce qui me concerne, c’est un formidable moment de repos au cours duquel le plaisir de laisser mon esprit vaquer au gré des vagues outrepasse amplement celui de sentir une prise mordre au bout de ma ligne.
    
    Ceci dit, jamais, au grand jamais je n’aurais imaginé que cette passion, somme toute bien contemplative et solitaire, m’amenât en pleine légende, en compagnie deux drôles de trolls. Depuis ce dimanche d’été, j’ai été complètement métamorphosé.
    
    oooOOOooo
    
    Oui, j’avais décidé ce matin-là, la marée promettant un fort coefficient, de pousser jusqu’au fameux rocher de Mélusine, cité dans tous les guides en raison de ses formes spectaculaires. Je revois à présent ma grand-tante, à la veillée, qui racontait à un auditoire jamais blasé l’histoire des coupables amours de Mélusine, de son châtiment, de la malédiction qui menaçait les inconscients qui, d’aventure, s’approcheraient de son rocher. Mais pour moi, les charmes de l’enfance bretonnante étaient presque oubliés. Ce rocher, ce ...
    ... n’est qu’une sorte de gros caillou accessible à marée descendante, mais qu’il est ensuite impossible de quitter à marée haute sans se tremper jusqu’à la poitrine. À moins d’être, comme moi, équipé de "waders" : ces grosses bottes étanches qui remontent jusqu’au sommet de la poitrine et qui permettent donc à l’autochtone que je suis de traverser sans encombre les cinq cents mètres qui séparent le rocher de la terre ferme.
    
    Ainsi équipé et insouciant, je cheminais, ma canne et ma boîte dans une main, l’autre me permettant de m’accrocher aux rochers afin de rejoindre ce petit coin de pêche méconnu et donc fort appréciable. La première heure s’écoula sans qu’aucun poisson ne daignât se manifester, et je changeais vainement les leurres afin de trouver celui qui saurait séduire la faune aquatique qui, je le savais fort bien, grouillait par ici… Las ! infructueux et répétés coups de canne… je décidai de changer de poste et de pousser jusqu’à l’autre versant du rocher de Mélusine, celui face à la mer, invisible de la côte, car masqué aux regards par le "téton de la fée". Progressant dans l’eau, j’approchais donc de cette mini plage, heureusement préservée des Parisiens, qui ne se risquent jamais jusque là-bas, soudain… quand soudain…
    
    J’en tremble encore d’émotion en vous décrivant la scène.
    
    Cela commença par une vision. Pas si déroutante au premier abord. Une vision qui réjouirait les pêcheurs les plus endurcis. Une apparition qu’on croirait tout droit sortie des contes de ...
«1234...14»