1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°953)


    Datte: 19/06/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    ... demanda t-il plus fort . J'acquiesçais de la tête, ne pouvant pas lui répondre .
    
    Quelqu'un siffla dans la salle ! Je frémis . Combien de temps encore durerait cette punition, au bout de combien de coups encore, le Marquis jugerait-il nécessaires que je reçoive, pour qu'il m’estime quitte envers lui ?
    
    - bien nous ferons comme tu le souhaites esclave .
    
    NON je ne voulais pas, je ne voulais plus ...
    
    Le fouet siffla et sa morsure, que j'attendais pourtant, me prit par surprise . La lanière ne s'était pas juste aplatit sur moi . Elle m'avait enveloppée, elle s'était enroulée autour de mon corps, elle m'enveloppa dans un manteau de douleur . Ce n'était pas le même homme qui le maniait . Il jouait une nouvelle partition avec moi . Tournait autour de moi . Cherchait à m'atteindre là où il l'avait décidé , je lui étais offerte, impuissante à me soustraire à la morsure qui me faisait pleurer, et qui pourtant, faisait naître un plaisir incandescent au plus profond de moi. J'étais comme un arc, tendue de la pointe des pieds à mes doigts crispés sur mes liens .
    
    Je respirais de plus en plus mal . Le bâillon m'empêchait, non seulement, de crier mais il me gênait aussi pour reprendre mon souffle à chacun des cris muets que je poussais, impuissante à dire ma douleur, à crier mon plaisir, à supplier, à demander pardon pour ce que j'avais fait, pourvu que l'on arrêta de me fouetter, non pourvu que l'on continua, je ne savais plus en fait . Je ne savais plus si ce n'était que de ...
    ... la douleur, ou que du plaisir . Je pensais, un peu des deux à la fois .
    
    Au bout d'un temps qui me paru une éternité, enfin le fouet arrêta sa danse du feu sur moi . Quand tout cessa subitement . Je m'effondrais, juste retenue par les poignets . Je sentis que l'on me détachait . Mes jambes ne purent pas me porter et je serais tombée si l'on ne m'avait pas soutenue .
    
    Les hommes me déposèrent par terre, mais ne détachèrent pas mes liens . Ils me caressaient .
    
    Non ... ils me passaient un baume ou quelque chose comme ça . Leurs mains apaisaient mes brulures . Ils me retournèrent sur le dos et firent pareil sur tout mon corps, n'oubliant aucun endroit, aucune marque . Quel soulagement cela m'apportait . J'en gémis de bien être . La tête me tournait , j'étais comme étourdie . Je sentis qu'on me redressait , je me laissais faire . Je n'avais pas assez de force pour faire autrement de toutes façons .
    
    - mets toi à genoux esclave, passe tes mains derrière tes jambes et écartes tes fesses !
    
    Je m'exécutais aussitôt ! Je me retrouvais dans une position des plus indécentes que je n'ai jamais prise devant des étrangers que je ne voyais pas et que j'entendais à peine .
    
    J'entrais dans un monde étrange, fait uniquement de sensations exacerbées . Le fait de ne pas voir et de mal entendre faisait que mon corps était beaucoup plus réceptif, je sentais même un léger courant d'air sur ma peau . Mes sensations étaient vraiment à fleur de peau . Je n'étais plus qu'un corps frémissant ...