-
Accueil de déshérités 3
Datte: 17/06/2021, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Accent, Source: Hds
... dispersent rapidement, je n’ai pas constaté la formation de couples en dehors de celui de Lili et Robert. Ce soir encore, de mon observatoire, j’assiste à leur sortie. Ils discutent debout sous le lampadaire. La discussion est animée. A mon étonnement ils prennent la direction de notre immeuble. Ils se sont échauffés en servant leurs patients, vont-ils terminer la nuit ensemble. Je les suis. Ils entrent, j’attends un peu. Il faut leur laisser le temps de se mettre à poil et de se coucher pour passer aux constatations d’adultère sans se tromper. Lili n’a pas voulu se rendre à l’hôtel, mais elle accueille son soupirant à la maison ! Elle suit mes recommandations à la perfection. Il lui aura fallu huit jours pour se décider, mais malgré les services rendus à des anonymes, elle a des envies de sexe. Le barillet Bricard offre l’avantage d’ouvrir la porte de l’extérieur même si l’occupant a laissé sa clé sur la serrure à l’intérieur. Pour le moment je fais le tour du bâtiment. Entre les lames du volet du salon filtre des rais de lumière. Pas de lampe allumée dans les deux chambres. A l’arrière la fenêtre de la cuisine est éclairée. Lili prépare un repas. Elle éteint. Ils mangeront ensemble. Voilà les prémices d’une relation sexuelle prochaine : on reprend des forces avant d’aller au lit pour les dépenser ! La situation me chagrine. Quelques jours d’abstinence auront eu raison de l’indéfectible amour de Lili pour moi. Ce n’est pas un hasard. La faille existait, le baiser ...
... et les caresses sur le trottoir en étaient le signe ou si je préfère la fumée qui annonçait alors le feu de ce soir. Ils se sont préparés sur les mâles de l’association, le sang bout dans leurs veines. Il est temps d’entrer discrètement dans mon logis, pour assister à la concrétisation de leur attirance. La clé tourne, la porte me laisse pénétrer dans le vestibule. Le téléviseur diffuse de la musique d’un film et couvre mon bruit. Le peu de lumière qui passe par l’entrebâillement de la porte du salon me permet de remarquer que la porte de la penderie est ouverte : je pourrai m’y cacher si nécessaire. J’avance sur la pointe des pieds et je fais le voyeur. - Alors Lili, il faut recruter des femmes. Sinon les gaillards ne viendront plus. - Évidemment. Nous n’aurons plus la subvention pour la nourriture et la boisson, si nos pauvres hommes ne trouvent plus leur plaisir et délaissent la soupe. Mais je ne vais pas faire tous les soirs la pompe à sperme. Une fois passe de temps en temps, mais je ne veux pas être en permanence devant les trous à secouer des verges. Hélas nous n’avons pas le droit de faire de la publicité pour la sexualité. Pourtant il y a certainement autant de femmes que d’hommes dans le besoin de se faire du bien. - Moi non plus, je ne peux pas continuer à masturber des gars. Ça me fait tout drôle de branler une queue d’homme qui dépasse de l’orifice. Tu es plus douée que moi. D’ailleurs je n’aurais pas pu achever les hommes comme toi avec la bouche. Tu ...