1. 54.9 SUITE de "Un beau mâle brun et très très chaud"


    Datte: 16/06/2021, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... nouvelle fois happé par l’envie délirante de bouffer cette plastique parfaite avec ces petits poils bruns naissant qui repoussent, tout mignons ; je mate son torse si intensément que le bogoss en vient même à le remarquer et à me demander :
    
    « Qu’est ce que tu regardes ? ».
    
    « J’adore ces petits poils qui poussent, c’est beau, c’est sexy… » je trouve bien de lui répondre. Rien de plus que mon ressenti profond, sans filtres.
    
    « J’ai pas eu le temps de m’en occuper ce matin, je vais couper ça demain… ».
    
    « Mais pourquoi ?!?! » je m’insurge.
    
    « J’aime pas… ».
    
    « Mais surtout pas, surtout pas… s’il te plaît… tu es grave sexy avec, tu fais tellement mec… ».
    
    « Je vais couper… ».
    
    « Allez, s’il te plaît, laisse-les pousser un peu… pour voir ce que ça fait… ».
    
    « Tu vas pas me dire ce que j’ai à faire… » il rigole.
    
    « Non, c’est sur… je te dis juste ce que j’aimerais… après, tu fais ce que tu veux… » je le mets à l’aise, tout en me dédouanant de l’impression de vouloir lui donner des ordres.
    
    « On est d’accord… ».
    
    « N’empêche que je pense que tu serais encore plus sexy avec quelques poils… encore plus viril… encore plus mec… » je le titille cependant.
    
    « Pourquoi, je ne suis pas assez mec pour toi ? ».
    
    « Ah, si, grave !!! ».
    
    Le bogoss sourit et passe son t-shirt ; puis, il arrache la caquette de ma tête pour la visser sur la sienne. Sur l’instant, je me ressens un brin frustré qu’il la reprenne : pendant une fraction de seconde, j’avais rêvé qu’il ...
    ... me la laisserait.
    
    Je le regarde, ébloui par tant de bogossitude, par ce t-shirt moulant bleu intense, par ces biceps prêts à craquer les manchettes, par ces tatouages apparaissant et disparaissant sous le tissu, par cette chaînette posée sur le coton brillant : bref, par cette panoplie complète du bogoss sexy à se damner.
    
    Et lorsque je me focalise sur sa casquette vissée à l’envers sur sa tête, je me dis qu’il n’y a pas de regret à avoir du fait qu’il ait reprise ; il faut se rendre à l’évidence, cette casquette lui va mille fois mieux qu’à moi : définitivement, il faut laisser l’art du port de casquette aux pros de la discipline, à ceux qui savent si bien la porter, à l’envers qui plus est : car une casquette est faite avant tout pour sublimer le côté petit con à bouffer d’un bogoss absolu.
    
    Je sais que le temps presse : je ne peux cependant me résigner à le laisser partir sans le serrer une dernière fois contre moi, sans le charger de bisous.
    
    « Lâche-moi, je dois y aller… » fait-il, tout en enfonçant une dernière fois ses doigts dans mes cheveux. C’est beau un bobrun qui se laisse aimer.
    
    « Tu vas les appeler et dire que tu es malade, je vais te garder chez moi… » je délire tout en tentant de le retenir, vaine tentative, face à ses biceps qui se gonflent pour desserrer mon étreinte.
    
    « Tu es pénible… » fait le bogoss en se libérant de mon accolade.
    
    « Tu es beau… » je lui lance.
    
    Le bogoss me regarde fixement, comme s’il voulait me dire quelque chose. ...
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