1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1157)


    Datte: 13/06/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    ... lui appartenait, alors que je me sentais timide, maladroit, petit devant Lui et je compris vite qu’il avait saisi cette réalité, qu’Il m’intimidait et qu’Il avait déjà analysé Son Emprise forte sur ma petite personne... Peut-être parce que je n’avais jamais osé le tutoyer, malgré qu’on était à peu près du même âge, il m’impressionnait trop pour cet utopique tutoiement qui me paraissait inaccessible… Je me sentais fier que quelqu'un comme Lui puisse m'accorder quelque intérêt... Oui je me rendais compte de cette différence, celle du caractère dominant de Sa personne par rapport à mon caractère plutôt, disons, soumis et j’en étais d'autant plus gêné que j'avais donc ce sentiment qu'il avait deviné ce que j'éprouvais et je me sentais quelque peu ridicule mais paradoxalement, je me complaisait dans ce rapport de force inégale entre Lui, ‘le tout puissant’ et ma petite personne… Cela mentalement m’excitait même ! Et à l’époque je n’aurais su expliquer pourquoi !
    
    Un jour que je devais être en cours, j'avais décidé de sécher, de traîner dans ma chambre en lisant... Edouard rentra plus tôt que prévu et s'étonna de ma présence. Je riais et lui expliquai. Son visage se ferma soudain et je devins brusquement muet... mon sourire se figeant sur mon visage. Il s'approcha et c’est sans détour qu’il me lança :
    
    - Espèce d'imbécile ! Tu veux échouer à nouveau ton année ?
    
    - Non, bien sûr que non, répondis-je
    
    - Alors !? Il faut que tu cesses de te comporter comme un imbécile ...
    ... fainéant. Désormais, il faut que tu sois sérieux, assidu à tes études… (il y eut un silence... je n'osais pas lever les yeux vers lui) … Et j'y veillerai personnellement... dit-il dans une phrase dont je ne percevais pas encore bien le sens...
    
    Je n'osais rien dire, il passa Sa main sur ma joue, lentement il la caressait, passant et repassant ses doigts de mon menton à ma tempe et sur un ton radouci :
    
    - Tu dois travailler et réussir ton année. Je veux que tu sois encore ici l'année prochaine et pour cela, tu dois avoir ton année, comprends-tu ?
    
    - Oui, oui bien sûr...
    
    - Bien, alors désormais, tu devras me rendre compte... Pour ton bien; Je vérifierai ton travail et tu ne manqueras plus un seul cours. Nous sommes d'accords ?
    
    - Oui, c'est vrai, vous avez raison…
    
    - Bien. Fais-moi donc plaisir, vas dans ta chambre et réfléchis bien à tout cela. C'est très important, allez, va !
    
    Je me rendis dans ma chambre. J'étais très troublé. Troublé par ce qu'il venait de dire, par ce que j'avais ressenti lorsqu'il avait posé sa main douce sur ma joue, je me surpris d’une érection troublante mais bien réelle... Que se passait-il en moi ? J’étais excité, je ne pouvais pas me le nier et je sentais au plus profond de moi que je voulais plus que tout : Ne pas le décevoir. Nous partagions cet appartement depuis quelques semaines seulement et pourtant je me sentais chez moi. Et la place d'Edouard était centrale. Je ne pouvais nier aussi que je l'admirais. Il était brillant, tout lui ...