Thomas, un « hétéro » très curieux (1) - Histoires de Sexe

Thomas, un « hétéro » très curieux (1)

Je m’appelle Alexis, à l’époque de cette histoire, j’ai 19 ans et je suis étudiant et je poursuis ma seconde année d’études à l’université. Jusqu’à présent, la vie universitaire me réussit et j’ai pu y découvrir des choses sur ma sexualité qui auraient dépassé les limites de mon imagination quelques années auparavant ! Je reste tout de même très discret sur ma bisexualité, car en Corse, le sujet reste sensible. Physiquement, je ne me plains pas, je ne suis pas très grand, mais j’ai une musculature qui se défend bien, j’aimerai être plus musclé, mais enfin bon, j’ai du succès, c’est tout ce qui compte...

Ça faisait des années que je connaissais (de vue du moins) Thomas, nous avions fréquenté le même collège, c’était un jeune du coin, à qui j’avais dû adresser la parole en de très rares occasions. Il était blond à la coupe soignée, il avait des yeux bleus, quelques petites taches de rousseur et me dépassait de quelques centimètres.

Un samedi, en soirée avec des amis, j’eus ma première vraie discussion avec lui, parlant de tout et de rien, il me fit part de sa déception à l’idée de ne pas avoir continué les études et je l’encourageais à se lancer dans un diplôme d’accès aux études universitaires. Les soirées se succédèrent et Thomas était régulièrement de sortie et nous sympathisions naturellement. Thomas semble être tout ce qu’il y a de plus hétéro, il drague, choppe des filles et se prend des râteaux, tout ce qu’il y a de plus « normal », quant à moi, je veille à ...

... renvoyer la même image afin de conserver mes potes de la gent masculine.

Un soir, Thomas me dit qu’il est décidé à suivre mon conseil et qu’il s’est inscrit en formation à la fac, je le félicite et le conseille pendant un moment et lui dit que s’il a besoin de quoi que ce soit, je suis là! Thomas m’avoue alors que si j’avais une place chez moi pour l’héberger le temps qu’il se trouve un petit logement, ce serait super sympa. J’accepte, après tout, j’ai de la place et de toute façon, c’est monnaie courante à la fac de dormir les uns chez les autres en dépannage.

Vint la semaine de sa rentrée, Thomas arrive à la maison avec ses affaires et je l’invite à s’installer comme il le veut. La journée se passe et le soir, on se met devant la télé. Après quelques épisodes de Narcos, il est l’heure de se coucher, j’éteins les lumières et il coupe le son de la télé. Nous sommes tous les deux torse nu sous les draps, il n’y a aucune ambiguïté et chacun s’organise de son côté. Moi, je reste sur le dos et ferme les yeux, Thomas quant à lui, n’arrête pas de gigoter ! Les minutes passent, je m’endors pratiquement et il bouge beaucoup moins. A un moment, je sens son pied effleurer le mien que je décale par automatisme, puis il recommence. Je me dis qu’il ne le fait pas exprès, qu’il doit dormir et qu’il prend juste de la place, je ne réagis pas. Les minutes passent et je suis plusieurs fois effleuré par le coude, le bras, la jambe, les genoux d’un Thomas que je pense endormi.

C’est drôle ...