Fratrie "de Wintzt" (5)
Datte: 11/06/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: PassifChaud, Source: Hds
... facile… Pour ça que j’avais besoin de Papa pour le réaliser… »
« Toi femme ???? Devenir Ma femme ???? Légalement ??? »
« C’est ce pourquoi je suis venu demander de l’aide à Papa… »
« Tu vas subir ça pour moi mon Amour ? »
« Dans notre pays, je ne peux pas légalement m’unir à toi, alors je préfère en subir les conséquences… Et si je ne peux pas être Marc de Wintzt uni à mon frère, je préfère être Marika de Wintzt, l’épouse du Duc Paul de Wintzt, quel qu’en soit le prix de ma chair…
Je tiens trop à mon nom Paul, Qu’il soit précédé de Monsieur ou de Madame, je m’en fous mais j’y tiens trop.
« J’avais pas compris tout ça mon Chéri… Tu vas supporter ? »
« Par Amour pout toi et pour nous, bien sûr… Et toi, tu vas supporter que je devienne une femme ? »
« Marc ou Marika… C’est toi que j’aime, le reste, peu m’importe… Mais tu as peut-être raison… »
« Je sais Paul »
Nous sommes restés plusieurs jours au Manoir, mettant au point une stratégie laborieuse et très précise, pour que Marc de Wintzt puisse disparaitre en toute légalité et renaitre en « fiancée » de Paul de Wintzt, qui allait l’épouser très vite.
Je passe sur le périple que j’avais décidé d’entreprendre en Amérique du Sud, à la fin de mon année universitaire, pour décéder brutalement d’une morsure de serpent dans la forêt ...
... amazonienne, décès dûment authentifié par le médecin local. Selon les directives de mon père, je me suis rendu dans divers pays, utilisant à chaque fois un, toujours différent, muni des passeports qu’il m’avait fournis, pour enfin prendre mon dernier Vol, de Panama à Rome, pour rejoindre, en train, Zürich pour intégrer la suite (à ce prix, on a droit à une suite) qui m’attendait.
Via des circuits anonymes, le premier versement de 100.000 € avait été effectué et dès le lendemain, je n’ai pu m’empêcher de rejoindre mon Paul, dans une limousine totalement opaque, vers une simple petite maison qu’il avait louée pour nous retrouver.
Vous décrire ces trois jours de bonheur, et bonheur est un mot trop faible pour ça, après ces semaines de séparation, est impossible pour moi, tellement ce fut fort, intense, des jours, des nuits, des heures, des minutes, des secondes à s’aimer sans fin…. Endloss…
Le cœur gros, mais plus déterminé que jamais, j’ai repris la limousine, pour rejoindre la clinique, non sans avoir recommandé à Paul…. Mon Paul… La plus grande prudence.
C’est avec une certaine angoisse quand même que j’en ai franchi les grilles, sans savoir combien de temps j’allais y séjourner, ayant exigé, au préalable une intervention totale, physique, mais aussi, physiologique, psychologique et comportementale…