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Les vacances 13: Après une longue discussion avec mon cousin, on passe enfin de 3 à 2
Datte: 09/06/2021, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Romainro, Source: Hds
... tout pour m’ignorer et s’affaire en cuisine. Après un long silence pesant, je lui demande: « On prend pas d’apéritif aujourd’hui? » Il me dit qu’il n’a pas soif mais que je peux me servir. J’espérais que l’alcool allé un peu le détendre mais il ne cede pas. Au moment de passer à table il sort quand même une bouteille de rouge avec deux verres. Nous n’échangeons pas beaucoup pendant le repas, d’ailleurs Stéphane passe plus de temps à boire qu’à manger. Je me réjouis en espérant qu’il se désinhibe rapidement mais ses lèvres s’ouvrent pour surtout avaler des gorgées de vin ou et quelques unes de viande. Par contre je mange très lentement pour l’obliger à rester à table avec moi et boire. Une fois que la première bouteille est finie, il va en chercher une autre, quand il revient s’asseoir je le branche sur ses parents. D’abord juste pour demander des nouvelles de mon oncle et ma tante. J’enchaîne sur ses relations de travail avec son père puis ses relations avec lui tout court. Il se met à parler de plus en plus, je commence à comprendre ce que ressent un psy pendant les séances. Il faut que je recentre le sujet, mais comment? A lui tout seul il a au moins bu une bonne bouteille de vin alors je met les pieds dans le plat: « Je payerai pour voir sa tête le jour ou il apprendra que tu aimes de faire enculer! » Stéphane se fige et devient blanc comme un mort, je suis peut être allé un peu trop loin. Je prends la bouteille pour le resservir et j’essaye de la ...
... rassurer en lui disant: « En tout cas ça ne viendra de moi! » Apparement ce n’est pas ça qui le stress, alors je commence un long monologue même si je ne suis pas sur qu’il m’écoute. En gros je lui dit, comme on me l’a dit dans le passé, qu’il doit vivre sa vie pour lui. Qu’il faut qu’il arrête de se bloquer à cause de ce que les autres pourraient penser, la vie est courte et il faut en profiter. Ensuite je lui parle de mes peurs et mes craintes que j’ai réussi à surmonter. La partie « donneur de leçons » ne lui a pas plus mais maintenant que je lui parle de mes ressentis, mon cousin semble être plus attentif. Du coup je continue sur le sujet et il me pose même des questions, elles sont un peu trop personnel pour que je l’ai développé ici. En tout cas ça a fait avancer le shmilblik, il se remet à parler de lui. Effectivement son blocage se trouve au niveau de ses parents alors je l’interrompt. « Personne ne sait ce qu’il se passe derrière une porte fermée après c’est à toi de décider pour qui tu l’ouvres et pour qui tu la laisses fermée. » Vu son débit de parole sur ce sujet je lui demande s’il en déjà parlé avec quelqu’un de professionnel ou non. Il me répond un franc: « Ca va pas la tête! » Du coup je lui parle d’associations où il pourrait aller au moins écouter les expériences d’autres mecs qui sont passés par le même chemin que lui. Il me demande si j’ai fait ses démarches alors je lui explique qu’à l’époque où je voyais une psy, je lui avait parlé de ...