Atelier d'artisanat - 2
Datte: 07/06/2021,
Catégories:
fh,
cocus,
humilié(e),
vengeance,
pénétratio,
extraconj,
Auteur: Passerose, Source: Revebebe
... propres. J’ai insisté sur les consignes d’hygiène. Je les installe sur les sièges de jardin, dans la chambre du milieu et leur offre une bière. Je leur rappelle ce qu’ils auront à faire au signal que je leur donnerai. Le silence le plus total devra être observé à partir de 20 heures, sinon l’opération échouera. Sylvie arrive à son tour. Je l’installe avec les autres. Une seule consigne : attendre sans bruit mon signal et elle pourra se manifester. 19 h 57 une clé tourne dans la serrure. Portes fermées ; SILENCE ! je branche le magnétophone.
Rose pénètre dans le salon. Derrière elle, les mains sur ses hanches, Gilles demande:
— Tu n’as pas oublié de fermer la porte cette fois ?
— Ah non ! Assieds-toi une minute dans ce fauteuil, je ferme les volets et je suis à toi. Je ne tiens pas à voir surgir ta tigresse. Elle a tenu parole, elle n’a rien dit à Paul, heureusement. Sais-tu qu’il souhaite ardemment que tu continues à venir chez nous ? Tu pourras dire à ta femme qu’il assistera au travail. Ça devrait la rassurer. Bon, nous avons peu de temps pour nous aimer, il ne faut pas éveiller les soupçons de ta cocue ! Viens, je nous ai préparé un lit d’amour. Quelle merveilleuse idée ce voyage à Paris ! Si tu veux, demain, quand tu auras un moment… humm, oui, humm…
Étroitement enlacés, bouches dévorantes, ils se dirigent vers le matelas.
— Quand nous serons sûrs de nos sentiments et de la durée de notre amour, je te recevrai dans notre chambre. Vite passons aux choses ...
... sérieuses avant d’être dérangés. Je suis folle de toi. Et toi tu m’aimes ? … C’est pas croyable ce que mon cocu peut-être crédule ! Tu pourras venir quand il sera au travail ! Le jeudi on se tiendra tranquilles puisqu’il veut assister, mais nous nous rattraperons. Oui, encore… Oh : tes mains sur moi, oooh !
Je sors de la chambre, fais signe aux autres de ne pas bouger.
— Ça y est, je suis prête, posons nos vêtement sur cette chaise, à côté de la porte.
Je me suis plaqué à la paroi. Dans l’encadrement de la porte apparaît le bas du dos de Rose, enveloppé dans une étroite frange de dentelle mousseuse : elle va se ruiner en tenues affriolantes. La minute d’après, je les entends se rejoindre en riant et chahutant sur le drap frais. Entre deux baisers gourmands, le souffle déjà court j’entends :
— Fais doucement, tu me chatouilles. (Elle rit en roucoulant). Ne sois pas si pressé, embrasse encore mes seins. Tu peux aussi toucher mon petit bouton, oui, là, mais doucement, mouille un peu ton doigt dans la fente. Hhhho… Tu sais ce que je souhaite ? Fais-moi un enfant. Quand je le porterai, je penserai à toi, quand il grandira, je penserai à toi en le regardant. Si nous ne pouvons plus nous voir à cause de Sylvie ou de Paul, nous aurons un trésor en commun, un secret que personne ne connaîtra. Là… entre doucement. Enfin. Oui. C’est si bon…
Ils ont sacrifié les préliminaires et plongent dans le vif du sujet : trop de contrariétés ont interrompu leurs précédentes tentatives. ...