1. Et si Mélanie remplaçait Bertrand ?


    Datte: 14/05/2018, Catégories: ff, Collègues / Travail fsoumise, hsoumis, fdomine, fgode, Auteur: Lucia, Source: Revebebe

    ... ce soir je suis énervée et comme je n’ai que lui sous la main… je lui demande :
    
    — Tu as encore envie de moi ?
    — Oui.
    — Alors, ne reste pas comme ça. Déshabille-toi.
    
    Le ton de ma voix me surprend. Il va dans notre chambre et se met nu. De mon côté, je pars chercher de quoi l’attacher. J’ai une petite idée derrière la tête :tu veux me faire l’amour… tu veux l’inviter à dîner… mais si tu finissais tout seul cette nuit ? Je prends deux draps de traversin et je le retrouve dans la chambre.
    
    — Ne parle pas et laisse-toi faire, lui dis-je d’emblée.
    
    Il ne répond pas. Il me faut admettre, comme je l’ai déjà fait auparavant, que mon mari est docile et manque cruellement de caractère. Mais je dois avouer n’en avoir jamais profité… jusqu’à ce soir.
    
    Je pense à tout cela tandis que je lui attache les pieds, puis les mains. Cette tâche terminée, je lui demande :
    
    — À ton avis, je fais quoi, maintenant ?
    — Je ne sais pas. Tu peux me sucer, si tu veux. Tu as vu comme je bande ?
    — Eh bien, non ! Je vais plutôt ne rien faire avec toi… J’ai appelé Mélanie : je vais passer la nuit avec elle. Les nœuds ne sont pas super serrés, tu as toute la nuit pour récupérer ta liberté.
    
    Et je m’en vais. En roulant, je préviens Mélanie de mon arrivée, et comme elle me demande si je m’installe chez elle, je lui réponds que c’est juste pour une nuit.
    
    Arrivée chez elle, elle me prend dans ses bras. Je m’abandonne un peu, et tandis qu’elle m’enlace je me demande ce que je suis en train de ...
    ... faire. C’est ma toute première fugue. Est-ce que je commence à me séparer de mon mari, ou ai-je juste envie de lui faire payer son audace d’avoir dragué mon amante ?
    
    Pendant que je réfléchis, Mélanie m’enlève mon pantacourt. Mais j’ai juste envie de dormir. Je le lui dis et elle ne s’en offusque pas. Elle se met au lit. Nue, je la rejoins et je me love dans ses bras.
    
    Au matin, je suis éveillée par sa main baladeuse. J’ouvre les yeux, je la regarde.
    
    — Tu as bien dormi, Christelle ?
    — Oui, j’ai senti la chaleur de ton corps contre le mien et ça m’a fait du bien. Bertrand n’arrête pas de bouger la nuit et puis je dois avouer : je n’aime plus être dans ses bras.
    — Alors, viens vivre avec moi.
    — Ce n’est pas si simple. J’ai deux enfants et ils ont besoin de leurs deux parents ensemble.
    — Tu es trop conservatrice, ma chérie.
    — C’est vrai, et puis je ne sais pas encore si je suis capable d’assumer de vivre avec une femme.
    — Je suis certes une femme, mais parfois j’ai l’impression d’avoir un caractère de mec, surtout quand je me compare avec Bertrand. Tu n’aurais pas épousé une mauviette ?
    — Non ! c’est juste qu’il est très doux, mais tu as raison. Il m’a souvent dit qu’à choisir, il aurait été une femme…
    — Tu sais, rien n’est impossible de nos jours…
    — Arrête de dire des bêtises et embrasse-moi.
    
    Elle pousse le drap et se place sur moi. Elle me regarde droit dans les yeux et m’embrasse avec une douceur que je ne lui connaissais pas. Tandis qu’elle m’embrasse, je ...