1. Rencontre, ou du virtuel au réel


    Datte: 03/06/2021, Catégories: f, h, fh, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, Masturbation exercice, internet, Auteur: Domibec, Source: Revebebe

    — Pardon ! Bonjour ! Vous êtes Marion ?
    — Oui. Et vous Stéphane sans doute ? Bienvenue. Tu es arrivé. Tu n’as pas eu trop de mal à trouver ?
    — Pas du tout. Tes indications étaient très claires. La première maison en entrant dans le village, avec ses volets bleus, je ne pouvais pas me tromper. Je suis content de te voir, enfin. De pouvoir te serrer dans mes bras.
    — Moi aussi. Depuis le temps qu’on s’écrit sans se connaître…
    — Ça fait à peu près quatre ans… Tu étais venue foutre le b… sur un blog que je tenais à l’époque !
    — J’ai bien fait, sinon tu ne serais pas là aujourd’hui ! On s’en est raconté des conneries depuis, non ?
    — Je suis sûr qu’on n’aurait jamais osé se dire certaines choses si on avait été physiquement en tête à tête. Je t’ai dit des choses que je n’ai jamais osé dire même à mon meilleur ami. Et voilà que maintenant, avec tous ces secrets livrés, nous voilà face à face !…
    — Comme à poil ! En fait, j’appréhende cette rencontre. Je crains que ça mette fin à notre amitié. Amitié qui était toute virtuelle, certes, mais quand même une amitié. Moi aussi je t’ai livré des choses dites à personne d’autre. Et ça m’a fait du bien de te les dire. Il y a des choses qu’on a besoin de formuler pour les accepter… Et de savoir qu’on ne sera pas jugé… Viens, on va aller dans le jardin, derrière la maison… On y sera à l’abri de la chaleur et des regards… Dans un petit village, tout se sait… Et s’il se dit que Marion reçoit des hommes maintenant ! Ah ah, je m’en fous ...
    ... complètement !
    — Je te suis. Mais pourquoi le fait de se voir casserait la confiance, cette amitié ?
    — Je ne sais pas… Un tic… un zézaiement qui agace… des postures… un ton de voix… une verrue sur le nez… je ne sais pas moi, des petites choses comme cela qui font que l’autre n’est plus tout à fait ce qu’on s’était imaginé et qu’il nous devient insupportable… Je t’ai idéalisé mon cher Stéphane. Évidemment !
    — Et alors ? Pas trop déçue ?
    — Franchement ? J’en sais rien. Pas encore. Mais tu repars quand ? Ahahahaha !
    — Tu me fais rire. Je suis à peine arrivé… Moi, je me pose la question : est-ce qu’on va oser être aussi directs, aussi francs, aussi prêts à se livrer l’un à l’autre maintenant, de visu ?
    — Eh bien, c’est à nous de le vouloir. Tiens, pour commencer. Goûte-moi ce petit vin et ce saucisson. Pays tous les deux…
    — Hummm ! Belle couleur… Belle gueule…
    — Allez ! Dis-moi quelque chose que tu m’aurais écrit mais qui est plus difficile à dire en face…
    — Là, maintenant ? Eh bien… je vais te redire ce que je t’ai écrit déjà sans te connaître physiquement mais d’une manière plus directe. Tu sais que j’aime les femmes, que j’aime l’amour, le sexe… Et en te voyant, je me dis que t’es vraiment bien foutue. Voilà ! Je bande en pensant à tout ce que tu m’as raconté de toi et j’ai envie de faire l’amour avec toi.
    — Oh là ! Rien que ça ?
    — On a tellement parlé cul ensemble, on s’est tellement fait rentrer dans nos intimités, nos fantasmes, que… oui ! … J’ai envie de te sauter, ...
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