-
Apaisements variés
Datte: 01/06/2021, Catégories: fh, ff, fffh, fagée, alliance, copains, Oral délire, Humour fantastiqu, fantastiq, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... de reprendre clairement mes esprits ; ces trouducs étaient en train de peloter grossièrement Pandore et Azura qui essayaient de se défaire de leurs emprises. Me croyant définitivement hors d’usage, plus aucun ne faisait attention à moi, concentrés qu’ils étaient sur les filles. J’attrapai la théière et la frottai doucement. Bazouk en sortit, quasi instantanément. — Mon bon maître ! Qu’y a-t-il à ton service ? Les lascars sursautèrent et se tournèrent tous de nouveau vers moi. — Pandore et Azura sont en danger, tu dois nous aider ! implorai-je. — C’est quoi, ce mec transparent qui flotte ? hurla un des loulous. — Je m’occupe de tout ! beugla Bazouk. Il se tourna vers les racailles en ouvrant grand ses bras devant lui et en s’affublant d’un air savant pour déclarer sobrement d’une voix assurée : — Que la paix soit avec vous ! Cela eut un effet certain sur les zygomatiques des guignols. — Ouoh les gars, venez, on va se faire le type bleu ! Mais des éclairs partant des poings de Bazouk fusèrent en tous sens, atteignant tous les mecs l’un après l’autre. Ils s’immobilisèrent un instant. Les filles, libérées, coururent jusqu’à moi : — Mon Gufti adoré, est-ce que tout va bien ? me demandèrent-elles en m’aidant à me relever. Mais la vue de leurs visages attentionnés me guérissait déjà partiellement ; celle de leurs corps acheva de m’énergiser ; celle des types qui demeuraient hébétés me redonna le moral. — Merci mes chéries, ça va mieux… Puis me ...
... tournant vers Bazouk, qui avait quitté son air cultivé pour reprendre sa traditionnelle allure débonnaire, je me renseignai : — Que leur as-tu fait ? Il sembla se gonfler de fierté et nous informa : — Un sort d’apaisement. Ils devraient être plus calmes, maintenant. — Parfait, c’est exactement ce qu’il fallait. En fait d’être plus calmes, c’étaient carrément devenus des légumes… Ils restaient quasi immobiles à se regarder avec flegme et visiblement félicité. L’un d’eux tourna enfin la tête vers moi pour me dire avec onctuosité : — Je vais aller vous cueillir des fleurs… Deux autres se roulèrent une grosse pelle. Je haussai les sourcils ; Bazouk proposa son opinion : — Curieux, ce n’est pas tout à fait ce que j’attendais… Je le rassurai : — C’est pas grave, tu as fait de ton mieux, et c’est pas si mal… Maintenant, tu peux rentrer dans ta demeure… — Non, je te suiv… Je l’interrompis en jetant un peignoir sur la théière. Mais cette fois-ci, ce fut inefficace : le peignoir que je maintenais enroulé autour de la timbale fut un instant comme agité de spasmes ; Bazouk, coincé à l’intérieur, remuait dans tous les sens. Pourquoi ne disparaissait-il pas au fond de son truc ? J’avais pourtant tout fait comme la fois d’avant… Puis sans que je sache comment, il parvint à se libérer du linge qui le maintenait prisonnier et reparut à nos côtés dans toute sa splendeur. Je recommençai à toute allure, jetant de nouveau un peignoir autour de la théière et le ...