1. Inès, à fleur de femmes 3


    Datte: 31/05/2021, Catégories: ff, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, Oral nopéné, init, policier, ecriv_c, Auteur: Nicky Gloria, Source: Revebebe

    ... tout sur son passage : les paupières fermées, le nez, les joues toutes salées de larmes qu’elle avale de coups de langue gourmands, le menton qu’elle lèche et mordille tendrement.
    
    Inès s’est figée, cessant de pleurer. Son visage est pâle et tendu, son regard hagard et fuyant. Sa respiration s’est accélérée, faisant gonfler sa lourde poitrine qui, nue sous le tee-shirt, semble doubler de volume. Elle garde les lèvres closes lorsque celles de Maria épousent les siennes, s’y pressent, et qu’une langue vivace cherche à se frayer un passage. Elle frémit à ce contact intime. Maria n’a plus rien de la femme qui cherche à la réconforter, comme une mère apaisant son enfant. Ses yeux étincellent d’une lueur animale, son corps vibre d’une passion sauvage, qu’elle maîtrise à peine, et qui semble l’enflammer à son tour, comme un feu communicatif. Elle vient de saisir son visage à deux mains, pour mieux le couvrir de baisers voraces. Son corps s’est collé au sien, comme cherchant à s’y fondre, plaquant sa poitrine contre la sienne avec une telle force que les bouts des seins, malgré leur tee-shirt, se touchent et se cherchent. Inès se laisse faire, trop abasourdie par ce foisonnement de sensations qui l’emportent vers un chemin inconnu. Elle sent la chaleur de cette chair féminine caresser sa peau, son odeur raffinée et entêtante, le parfum suave des cheveux lâchés, tout ce mélange qui agit sur elle comme une alchimie brûlante, un brasier qui s’étend dans tout son corps. Ses pensées ...
    ... semblent paralysées par le déferlement de cette lave intérieure qui l’embrase sournoisement, elle est incapable de réfléchir, de réagir. Les ongles qui s’enfoncent dans son dos la fait violemment tressaillir. Sa bouche s’entrouvre alors pour pousser un cri de surprise. Maria en profite vite pour introduire sa langue entre ses lèvres. Inès gémit, mollit, savourant malgré elle la douceur de ce premier baiser féminin. C’est indescriptible. Délicieux. À la fois doux, sensuel, brûlant, profond. Cet acte follement intime provoque un chavirement des sens qu’elle ne maîtrise plus. Elle n’a pas conscience de répondre au baiser, part à l’assaut de la bouche fruitée, de la langue agile, s’y noue, s’y dérobe, puis y retourne avec timidité et une certaine retenue encore. Tantôt elle se laisse faire, résiste ou s’offre, luttant contre ces ondes lascives qui montent et grondent comme un orage dévastateur.
    
    Maria, avec une expérience inouïe, la relance de baisers fougueux, aiguillonne sa langue de spirales infernales, met tout en œuvre pour faire monter la fièvre de plusieurs degrés. Et elle y réussit à la perfection. C’est avec la même passion qu’Inès l’embrasse, la fouille, envoyant une vague de salive dans sa bouche et cherchant à se consumer toute entière dans ce baiser affamé. Maintenant, c’est Maria qui semble un peu surprise de ce brusque consentement. Inès met dans ce baiser une telle fougue, une telle violence, que cet élan fougueux semble presque désespéré, comme une femme qui a ...
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