1. Cheat-Code (9)


    Datte: 31/05/2021, Catégories: Divers, Auteur: Clover, Source: Xstory

    ... temps à te consacrer.
    
    Elle ponctua sa phrase d’un clin d’œil. Mûre à point.
    
    A – Ah mais non quoi, on s’en fout des horaires, YOLO comme disait Descartes ! (-6)
    
    B – Je sais que ma teub est assez grande pour ça, mais je ne vais quand même pas me la mettre derrière l’oreille ?! (-10)
    
    C – Ce serait avec plaisir. (Pause)
    
    Arg ! Pause !
    
    Juste PAUSE ?
    
    Pas de panique, suggestion pouvait sauver le truc. Il fallait juste que je trouve quelque chose d’efficace. Voyons. Il n’y avait pas 36 raisons qui poussaient une étudiante à écourter de toute façon.
    
    < Et si je séchais les cours ? De toute façon, le prof est barbant et je pourrai toujours demander les notes de quelqu’un de la classe. J’ai bien besoin de décompresser, et ce n’est pas tous les jours qu’on tombe sur un mec cultivé et sympa. >
    
    Je suais une microseconde avant que l’Interface ne change sa bonne réponse en :
    
    C – Ou alors, on prend le temps maintenant. (MAX)
    
    PRO !
    
    GAMER !
    
    TAVU !
    
    — Ou alors, dis-je d’une voix qui dissimulait à peine ma fébrilité. On prend le temps maintenant.
    
    Son sourire s’élargit, et le rouge monta à ses joues.
    
    — Mode sexe – Activé.
    
    La jauge rose apparut remplie à... 45% !
    
    Avant que j’ai le temps de me réjouir de ce score – mon meilleur jamais atteint – Émilie plaqua sa bouche sur la mienne. Sa poitrine pressée contre mon torse, elle me força à reculer jusque dans le hall d’un immeuble proche. Mon dos percuta une rangée de boîtes aux lettres, mais je le ...
    ... remarquai à peine, perdu dans l’ardeur de ses baisers.
    
    Avec une fougue pareille, le feu d’Émilie ne se limitait pas à ses cheveux. Elle dévorait mes lèvres avec une avidité presque terrifiante, mordant la pulpe, cherchant à saisir ma langue entre ses crocs. Sa sauvagerie était communicative. Je l’embrassais violemment en retour et goûtait avec délice à nos salives et muqueuses mélangées.
    
    — On risque de nous voir, haletai-je lorsqu’elle libéra ma bouche assez longtemps pour que je puisse en placer une.
    
    J’espérai par cette remarque l’inciter à trouver un endroit plus au calme, la chambre de Mélissa où nous attendait Marie, par exemple.
    
    — Et alors ? dit-elle. Je ne suis pas timide.
    
    — Exhibition.
    
    Avant que je puisse répliquer « mais moi je suis grave pressé », ma cervelle se transforma en mélasse. Émilie venait d’ouvrir à l’arraché sa veste. Sa poitrine débordait du dérisoire rempart de son soutien-gorge, comme si ce sous-vêtement regrettait son devoir de pudeur. La belle rousse glissa une main en coupe dans un des bonnets, et en extirpa une de ses merveilles.
    
    Bon sang ! Je ne me lasserais jamais de ce genre de spectacle. Son sein pendait, lourd, son épaisse pointe brune puissamment dardée. Alors que mon sang peinait à gravir les étages de mon corps direction le cerveau, Émilie me saisit par l’arrière du crâne. Elle me plaqua tête la première contre sa poitrine découverte. J’en saisis instinctivement le téton, et le léchais avidement, toute urgence oubliée. La ...
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