Mâle reproducteur (1)
Datte: 30/05/2021,
Catégories:
Erotique,
Auteur: yug0lit0, Source: Xstory
... afin d’être saillies de manière naturelle. Durant les deux premières années post fléau, les chercheuses avaient fait des tests. Il s’avérait que la méthode naturelle donnerait de meilleurs résultats que la FIV avec un plus fort taux de réussite. Ensuite, libre à chaque pays de déterminer un processus de sélection propre à chacun. Il avait également été prouvé que le virus qui avait décimé la moitié masculine de la population mondiale avait été éradiqué ou du moins, n’était plus actif.
Durant l’année qui suivit le fléau, les banques de sperme ayant été vidées, seules des grossesses féminines avaient abouti. Tous les bébés mâles mourraient dans le ventre de leurs mères. Le virus disparu, des garçons pouvaient enfin venir au monde.
En France, le processus de sélection était le suivant. Seuls allaient pouvoir se reproduire les individus de plus de dix-huit ans non malades (pas de SIDA ni d’IST ni infirmité). Si pour les hommes, il n’y avait pas de limite d’âge, pour les femmes, l’âge de candidature était fixé à quarante ans maximum pour pallier au risque de trisomie. Chaque femme allait devoir remplir un dossier complet avec bilan médical qui serait ensuite examiné et validé. Bien évidemment nous n’étions pas assez nombreux pour assurer la demande. C’est pour ça qu’il fallait choisir qui seraient les mieux adaptées. Pendant un temps, des soupçons d’eugénisme furent portés sur le processus de sélection, mais une enquête journalistique balaya ses doutes. Bien sûr, pour les ...
... hommes, il n’y avait aucune restriction. Le sperme humain étant devenu une denrée rare et chère (plus cher que l’or), tous devaient participer à raison de deux à trois saillies quotidiennes.
Au centre, en entendant ça, tous les hommes étaient contents ... Enfin presque. Moi et quelques autres, on n’avait pas encore dix-huit ans. Les autres, eux, se réjouissaient. Ils allaient pouvoir baiser plusieurs fois par jour et nous, on allait devoir se tirer sur l’élastique jusqu’à notre majorité et continuer à faire des dons aux banques de sperme. Mon ami Raoul était ravi, car, même pour lui qui n’était pas un top model, il allait pouvoir tirer son coup avec des femmes certainement bien faites. Il avait hâte.
Quand tout a commencé, moi et les plus jeunes, on voyait ces messieurs partir dans leur chambre et revenir avec le sourire ou en rigolant et le plus souvent, en remettant leur pantalon. On était à la fois frustrés et aussi inquiets de savoir comment ça allait se passer. On avait aussi remarqué que, parmi le personnel du centre (exclusivement féminin), certaines prenaient des congés « longue durée ». On a vite compris pourquoi en voyant une infirmière sortir de la remise en se rhabillant, suivie d’un homme qui tentait discrètement de remettre son froc. Ainsi ces congés, c’était pour cacher une grossesse après s’être fait tringler dans les toilettes, la remise ou un placard. En gros, certains hommes faisaient des heures sup. Pour ceux qui étaient encore mineurs, chacun fut ...