La rébellion - Histoires de Sexe

La rébellion

... du jeune comte de sa cachette et le caresser plus directement, Desgrange ferma les yeux… Un flash lui revint, puissant ; une émotion intense et trouble qui lui rappelait d’autres gestes que lui-même avait eus avec les jeunes filles qu’il avait abusées… Il rouvrit les yeux et contempla Marthe qui le masturbait à présent à pleine main. Elle faisait coulisser le sexe violacé dans sa main droite, d’une façon très experte et douce, agaçant son envie de jouir. Le plaisir montait par vagues douces dans le corps de Desgrange, aussi lancinant qu’un feu lèche de nouvelles bûches.

— Tu es si beau à présent, murmurait la vieille dame. Comment ne pas t’aimer ?

Ce disant, elle s’était penchée pour saisir le calice des rituels sans interrompre son geste caressant. Et, le posant à ses côtés, elle se pencha à nouveau pour poser sa bouche avide sur la verge de son élève. Au contact des lèvres rêches, Olivier Desgrange se raidit et la repoussa avec brusquerie.

— À qui croyez-vous avoir encore affaire ? À un enfant ?
— Mais qu’est-ce qui te prend, mon petit ?
— Je ne suis pas votre petit. Je ne l’ai jamais été. Et je ne veux pas que vous abusiez de moi comme vous l’avez fait lorsque vous m’avez initié.

Furieuse d’avoir été percée à jour alors même qu’elle avait tout fait pour qu’il ne se souvienne de rien, la sorcière répondit d’un ton affligé très affecté :

— Mon pauvre Olivier… c’est ainsi que tu me remercies des dons que je t’ai offerts ?
— Je n’avais que huit ans et vous ...

... avez profité de mon innocence !
— Mais je t’ai offert une vie bien plus palpitante que celle que tu aurais eue. Sache que dans toute chose, il y a un prix à payer. Et plus encore en magie noire.
— Cela, vous ne me l’aviez pas dit.
— Tu étais si impatient d’être comme moi… tu m’aimais alors… et tu savais me payer en retour de ma tendresse.
— Qu’aviez-vous fait ce jour-là si ce n’est me contraindre à des ébats que vous n’auriez jamais eu le cran d’accomplir avec un homme ?
— Qu’en sais-tu ?
— Si vous aviez eu des amants depuis le temps que je vous connais et que je pratique la magie, je l’aurais su.
— N’as-tu jamais pensé que je t’aimais d’amour et que c’était ma façon de te le prouver que de t’être fidèle ?
— Étrange amour que le vôtre ! Plus démoniaque que tous les démons que nous invoquons.

Gênée, la sorcière répliqua :

— Crois-tu vraiment que tu étais si réticent à mon étreinte ? Détrompe-toi. Une fois bue la potion, dans ton délire, tu appelais ma bouche, mes mains et mon sexe. Tu voulais cela et bien plus encore. Tu voulais communier avec moi à travers la magie et tout ce qu’elle procure de puissance. Je t’ai introduit dans ce monde parce que tu le désirais plus que tout. Alors ne viens pas me reprocher mes gestes maintenant que tu as presque tout ce que tu désirais… Cela était nécessaire. Et tu as adoré ce que je t’ai fait. Quoi que tu prétendes aujourd’hui. Et rappelle-toi une chose : Claire ne sera jamais amoureuse de toi, même si tu la possèdes. Elle n’est ...