1. Dix ans plus tard


    Datte: 29/05/2021, Catégories: ffh, école, Oral pénétratio, Auteur: Loïs, Source: Revebebe

    ... vois que tu t’amuses bien !
    
    Je me retourne brusquement, manquant de bousculer Marie qui me toise de ses grands yeux verts. Sa blondeur m’étonne toujours, elle est toujours aussi élancée, avec de petits seins qui pointent sous sa robe.
    
    — Oui, pas toi ? alors quoi de neuf depuis la fac ? Toujours avec ton « chéri »
    — Oui il est là d’ailleurs.
    — Bien, salue-le pour moi. Bonne soirée !
    
    Elle tourne les talons après m’avoir jeté un regard mauvais. Je vois que la rancune n’a pas de date de péremption. Ce n’est pas de ma faute si elle n’a jamais été prêteuse, elle… D’un ennui mortel. Enfin la série des slows, la fin de soirée s’annonce, je m’étais juré de tenir jusqu’au bout.
    
    — Danse avec moi
    
    Stéphane, ses grands yeux noisette me fixent, un sourire sur sa bouche autrefois si douce.
    
    — Oui, pourquoi pas.
    
    Dans ses bras je retrouve des sensations oubliées, je sens ses muscles saillir à travers sa chemise, laissant deviner une pratique assidue du sport. Je hasarde la main dans ses cheveux, coupés courts, d’un brun proche de l’ébène.
    
    La musique est interrompue par Virginie qui prend le micro pour faire un discours, quelle enquiquineuse celle-là.
    
    Je prends la main de Stéphane,
    
    — Viens, on va se cacher à l’infirmerie en attendant…
    — Pourquoi pas, elle aime toujours autant le son de sa voix …
    
    Course folle à travers les couloirs. À l’époque, je ne portais pas d’escarpins, c’était plus pratique.
    
    Nous voici à l’infirmerie, ça sent le camphre et ça n’a que ...
    ... peu changé. On se retrouve nez à nez pris d’un fou rire adolescent.
    
    Prise d’une impulsion je l’embrasse, il tente de résister mais je sens ses lèvres céder sous les miennes. Un long baiser presque innocent. Il le serait si ma main n’était pas déjà en train d’ouvrir sa ceinture pour le libérer de ce pantalon superflu.
    
    — Non pas ici, on va nous voir.
    
    Je ne m’en souvenais pas si discret. Il me déçoit presque.
    
    — Justement, là est l’intérêt.
    
    Agenouillée devant lui je ne lui laisse pas le temps de réfléchir. J’ai déjà pris son sexe en bouche et je m’efforce à grands coups de langue sur son frein et sur la hampe de lui faire oublier ses hésitations. Je le sens durcir dans ma bouche, je vois qu’il a toujours les mêmes faiblesses. Derrière nous les sifflets viennent de mettre fin au discours. Tant pis. Occupée à l’engloutir entièrement, je n’entends pas la porte s’ouvrir.
    
    — Je vois par contre que certaines choses ne changent pas !
    
    Marie encore elle. Stéphane tente de se dissimuler derrière les pans de sa chemise.
    
    — Peut-être ? c’est à toi de me le dire.
    
    Je lui prends la main pour l’inviter à me rejoindre. Je l’embrasse à pleine bouche, sa langue goûtant sur la mienne les effluves des caresses données à Stéphane.
    
    — Viens, juste une dernière fois.
    
    Elle se laisse allonger sur le lit, ma main caresse ses longs cheveux soyeux, Stéphane cherche son assentiment qu’il obtient d’un regard et entreprend de remonter sa robe. Sa main glisse doucement sur la jambe ...