COLLECTION ZONE ROUGE. La Comtesse de Forchambeau (12/16)
Datte: 28/05/2021,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
... me baise aussi.
• Pas question Émile s’occupera de toi, il s’est faire avec vous, moi, je garde celle-là pour moi tout seul et elle sera la femme de ma vie.
Ils l’ont dit ceux qui nous font faire la révolution, nous serons plus libres qu’avant, bien que je sois relativement libre avec ma barque et mes filets, mais je pense que nous serons plus libres encore.
• Polo regarde-moi.
Il tourne la tête et je lui plante le couteau dans le dos.
• Ah !
• Viens Agnès lève-toi, on va prendre la barque, j’ai tout préparé.
Elle se lève Polo essayant d’arracher le couteau dans son dos, nous sortons et nous sautons nues dans la barque.
• Défait la corde, j’ai enlevé les tours pour partir plus vite.
Je prends la perche et je pousse, sur la berge la barque décolle quand je vois Polo sortir de la cabane le couteau à la main, je pousse plus fort, comme pour la cloche la peur décuplant mes forces. Je pousse encore et encore, je vois l’homme grimaçant sauter dans l’eau, essayant de saisir la barque, s’affaissant sur ses genoux avant de basculer en avant et tombant la face dans l’eau.
• Tu l’as tuée Blanche, tu te rends compte, il voulait que je sois sa femme.
• Tu tortillais du cul ma salope, tu avais l’air d’aimer sa queue.
• Tu rigoles, je la sentais à peine, que voulais-tu que je fasse avec un engin pareil.
C’est à ce moment que je vois sur l’arrière de la cabane un fil sur lequel sont étendus nos petites culottes et nos bas de coton.
• Agnès, pendant ...
... que je dessaoulais, tu as lavé nos petites affaires.
• Oui.
• Mince mes Louis d’or, ils étaient dans mes bas.
• Avec un papier que j’ai mis dans notre sac.
Rassurée, je pousse une dernière fois, plaçant la barque hors de porter commençant à descendre au fil de l’eau.
Je m’assieds près d’Agnès sans faire attention à la courbe que fait la barque se rapprochant de la berge côté cabane.
• Je vais vous avoir espèce de salope, on va vous massacrer, vous avez essayé de me tuer, même toi que je voulais épouser.
Je me lève prestement reprenant la perche, je replace la barque dans le bon sens, la guidant dans le virage qui suit, nous éloignant du garçon, malgré le peu de courant, avec son poids, je vois qu’il est vite essoufflé.
Après quelque temps à pousser, en guidant, étant rassurée, je retourne dans les bras d’Agnès, nous nous embrassons en nous caressant doucement.
Hors de question de nous faire jouir, nous avons conscience qu’il faut que nous restions lucides pour analyser rapidement la situation en cas de problème.
Le soleil sur nos peaux nues, nous réchauffe un long moment.
• Tu crois qu’on a une chance d’en attraper aujourd’hui, ces nobles font de plus en plus attention, ils se cachent, ils ont raison, il semble à ce que j’ai appris par la malle-poste qui a repris ses rotations qu’à Paris, ils les raccourcissent à tour de bras.
• Je sais, on a reçu ordre de les diriger vers Paris, lorsque ont les chopes pour que notre tribunal révolutionnaire ...