Le samedi - Histoires de Sexe

Le samedi

... aperçue de rien avant de regarder le blason de plus près.
— « Il faut dire que tes essayages détournaient l’attention quand je suis revenue. »
— « Quand cela a-t-il été fait ? Est-ce Bernard qui l’a fait ? »
— « Oui il l’a peint ce matin avant votre arrivée. »
— « Depuis ce matin ! Et ça n’a pas l’air d’avoir bougé. Pourtant avec les vêtements et le frottement j’aurais pensé que cela n’aurait pas tenu comme ça. »
— « C’est une peinture de bonne qualité, spéciale pour cet usage. Et je me suis méfiée. Pour les vêtements j’avais le minimum. Ni slip, ni soutien-gorge, ma robe et c’était tout. Ça m’a fait bizarre de me promener à Paris pour t’accompagner faire les magasins, comme ça, à poil sous ma robe. Je ne me sentais pas très à l’aise. »
— « Je peux te jurer que cela ne s’est pas vu » elle ajoute en se tournant vers son homme : « Il faudra que l’on essaie aussi. »
— « Tu sais bien que dés que j’ai un crayon ou un pinceau en main c’est une catastrophe. Je ne me vois pas me lancer dans ce genre de chose, ça va être l’horreur. »
— « C’est vrai que de ce côté là tu n’as pas été béni des dieux. » Après une hésitation elle ajoute : « Peut-être Bernard pourrait-il me faire une petite tenue pour le dîner ? »

Je ne puis m’empêcher de répondre en la regardant avec insistance :

— « Question petite tenue tu es déjà servie. » avant d’ajouter : « Mais je sais que les femmes sont insatiables… pour les nouveaux vêtements. »
— Ha ces hommes ! Ils ne comprendrant jamais rien. ...

... Je vais chercher ce qu’il faut. » enchaîne Nadette.
— « Laisse. J’y vais. »

A mon retour Valérie a quitté ses sous-vêtements qui la déshabillaient et se tient debout au milieu du salon.

— « Je vais faire une tenue plus réduite qu’à Nadette, cela prendra moins de temps. Je propose un short beige et un petit caraco rouge lacé à bretelles. »

Cela convient à Valérie. Je commence par dessiner le projet sur le corps de Valérie. J’applique ensuite le rouge. Ses seins aussi se dressent sous la caresse du pinceau. Je passe ensuite au beige su short. Après avoir regardé quelques temps Nadette lance :

— « Bon Renaud, on ne va pas rester là planté les bras ballants. On va aller préparer le repas et mettre la table. »

Il acquiesce et la suit vers la cuisine.

Arrivant presque à la fin je demande à Valérie :

— « Peux-tu poser le pied sur la chaise que je fasse l’entrejambe ? »

Sitôt demandé sitôt fait. Placé comme je le suis, je m’aperçois que l’exercice n’a pas laissé mon modèle de glace. Elle aurait même plutôt tendance à fondre. Plus par provocation que par nécessité, j’insiste avec le pinceau sur les zones sensibles, allant jusqu’à chercher entre les lèvres le petit bouton. Lorsque je me redresse en disant :

— « Voilà le supplice est fini, je m’attaque aux détails. », Valérie a l’œil brillant me répond :
— « Je pensais qu’on était content quand un supplice s’arrêtait. »

Un ange passe. Je passe à la finition sans plus de commentaires. Coutures, lacet et ...