Les aventures de Françoise (1)
Datte: 23/05/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Micky, Source: Hds
C'était arrivé lentement, progressivement mais de manière irréversible. Françoise était pourtant parvenue à un âge où la plupart des femmes abdiquent tout désir sexuel et se "rangent des wagons", expression qu'elle avait entendue de la part de son amie Christine, laquelle l'avait prise à son compte. Mais Françoise, tout au contraire, avait senti monter en elle depuis quelques années un appétit qui ne se démentait pas et qui l'étonnait elle-même. Autant elle avait mis du temps pour sortir de cet état d'esprit un peu coincé des jeunes filles de sa génération, autant elle était désormais tenaillée par une envie de baiser qui l'aurait fait rougir trente ans plus tôt.
Le déclic s'était produit quelques années auparavant. Françoise avait accueilli dans l'école dont elle était la directrice un jeune stagiaire qu'elle était censée former et guider dans ses premiers pas d'instituteur. Sportif, dynamique, bien bâti, brun aux yeux bleus, il lui avait tout de suite plu sans toutefois avoir la moindre ambition érotique à son égard. Il faut dire que Françoise ne cherchait pas à séduire. Mariée à Gérard, lui aussi instituteur mais dans une autre école, elle avait mené une vie de couple et familiale sans histoire. Son physique ne la portait pas à en jouer. Petite et ronde, blonde aux yeux bleus, jouant du charme d'un sourire inaltérable mais habillée d'une manière toujours très classique, les hommes ne pensaient pas au sexe en la regardant mais à la sympathie qu'elle inspirait. Au lit ...
... avec Gérard, Françoise se montrait pourtant ardente, prenait des initiatives, réclamait parfois son dû, mais ne pensait pas à aller chercher son bonheur ailleurs.
L'arrivée de Paul, le stagiaire, avait toutefois réveillé en elle une sexualité endormie qui ne demandait qu'à se réveiller. Elle se mit un jour nue devant sa glace et s'observa. Oui, bien sûr, elle n'avait plus vingt ans mais ses seins lourds aux larges aréoles tenaient encore bien la route, ses fesses charnues à la raie longue n'avaient rien de repoussant, son ventre n'était que légèrement bombé et ses jambes révélaient par leur fermeté son goût prononcé pour la marche. "Je suis encore baisable", avait-elle conclu.
Pour la rassurer, Paul marquait de plus en plus envers elle un intérêt qui dépassait le cadre professionnel. Un jour qu'elle arborait un chemisier très échancré révélant la profondeur de son sillon mammaire, il le lorgna sans précaution et lui tourna un compliment osé auquel elle répondit par un sourire entendu. Dès lors, le stagiaire fut convaincu qu'il allait baiser la directrice et de fait, il la baisa.
L'affaire se déroula dans l'appartement de fonction de Françoise, en l'absence de Gérard, durant la pause de midi, sous prétexte de prendre un café après le déjeuner. Quelque chose de puissant l'attirait chez son stagiaire, qui dépassait la fidélité à son mari et en l'invitant, elle lui tendait une perche tout en se jurant de ne prendre aucune initiative. Les circonstances décidèrent. Pendant ...