Mélanie s'insère dans ma vie
Datte: 20/05/2021,
Catégories:
ff,
extracon,
noculotte,
Oral
init,
coupfoudr,
initff,
Auteur: Lucia, Source: Revebebe
... rapide apéro nous passons à table. Bertrand, curieux, pose les premières questions.
— Christelle m’a beaucoup parlé de toi, elle m’a dit que tu étais la jeune qui monte au boulot.
— C’est vrai, j’aime bien bosser et j’ai pas envie de rester au même poste toute ma vie.
— Tu comptes privilégier ta carrière à ta vie privée ?
Elle répond d’une voix assurée en me regardant :
— Je peux réussir les deux.
Elle m’étonne : avoir autant de répondant à 29 ans. Peut-être que c’est moi qui n’en ai jamais beaucoup eu.
Bertrand poursuit :
— Et en ce moment tu es seule ?
— Plus ou moins, dit-elle en souriant.
Ses réponses directes déstabilisent un peu Bertrand qui perd la main. Mélanie poursuit :
— Et si on parlait de Christelle ? Après tout je ne la connais qu’au travail, elle est comment dans la vie de tous les jours ?
Bertrand ne sait pas quoi dire, après un instant il répond :
— C’est la reine de la maison, elle s’occupe de tout, je vis dans un palais !
— Tu ne vois ta femme que sur un aspect pratique ? dit-elle en ironisant.
Constatant que la discussion tourne mal et comprenant le petit jeu de Mélanie, je prends la parole.
— On va dans le salon prendre le café ?
En passant à côté de moi, Bertrand me ...
... dit qu’il la trouve un peu agressive. Elle, à son tour, me dit à l’oreille qu’elle aime bien le titiller. Je plains Bertrand qui ne peut deviner le danger que représente Mélanie. Elle me demande où sont les toilettes, je lui réponds à l’étage.
— Tu me les montres ? J’ai peur de me perdre.
Son stratagème est grossier mais moi aussi j’ai envie de sentir sa chaleur ce soir. À l’étage je lui dis :
— Je ne suis pas qu’une reine du ménage, je sais faire d’autres choses…
Je lui prends les mains, la colle au mur et l’embrasse avec une fougue dont je ne me serais pas sentie capable.
Le café se passe bien, Mélanie ne joue pas avec le feu et je l’apprécie d’autant plus pour ça. Ils ont une passion commune, le tennis. Moi ça me fatigue un peu. À vingt-trois heures, elle nous quitte. En partant elle me glisse à l’oreille« je t’aime ». Etonnée je ne réponds pas. Il me faut trois minutes après son départ pour lui envoyer un message.
Puis je rejoins Bertrand au lit.
— Ta copine est plutôt pas mal, je ne t’aimerais pas autant, je passerais bien du temps avec elle !
J’ai envie de rire aux éclats. Voyant ma tête, il pense m’avoir vexée et s’excuse.
— Tu es la seule !
Et moi de penser.
Tu n’es plus le seul mon chéri…