Avant, j'étais sage
Datte: 19/05/2021,
Catégories:
f,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
confession,
Auteur: Lisa-Lisa, Source: Revebebe
... n’est pas envisageable. J’ai horreur de ce qui est grotesque. L’esthétique compte beaucoup. C’est sans doute ce qui me retient d’être une vraie cochonne. Alors je reste mesurée dans mes expériences. Je m’interdis certaines pratiques à certains moments, dans certaines conditions, dans certains lieux et je renonce pendant un temps donné à celles qui ne me font plus beaucoup d’effets. Je cherche au maximum le soft, l’intellectuel, le ressenti plutôt que l’asservissement à des instincts plus primitifs.
Je reviens sur le sujet des culottes. Par moments, je ne sais plus si j’en ai une ou pas et, ne serait-ce que par prudence, je préfère vérifier. Je ne me risquerais pas à emprunter un escalator sans savoir si je porte une culotte. Un simple smartphone me rendrait célèbre malgré moi. Alors pour savoir si je porte une culotte, j’ai un truc. C’est un mouvement qui est devenu une sorte de tic. Je glisse mon doigt sur ma hanche pour sentir à travers mon habit l’élastique ou la dentelle de mon sous-vêtement. Je le fais quarante fois par jour. Un jour, une copine m’a demandé pourquoi je me grattais toujours la hanche. J’ai répondu que j’avais une perte de sensibilité à cet endroit et que j’étais obligée de me masser pour entretenir les nerfs. Ça m’est venu d’un coup, sans réfléchir. Pourtant, en général je manque un peu d’à-propos mais jamais quand je me fais choper. Et ça m’arrive bien sûr. Quand c’est un inconnu qui me voit (comme dans un bus il y a quelques jours) ce n’est pas ...
... grave. Je n’ai rien à dire et j’évite de croiser son regard. Avec les amis c’est différent. Si je me fais trop remarquer, je serai obligée d’avouer. Ce n’est pas insurmontable mais j’aime autant éviter.
Il y a quelques semaines je me suis fait surprendre par une collègue de travail. J’étais derrière elle dans l’ascenseur et j’ai retiré ma culotte quand elle s’est retournée. Je ne me suis pas démontée. J’ai expliqué l’air de rien que l’élastique était détendu et que la culotte me bâillait sur le minou. C’est passé comme une lettre à la poste, d’autant plus que j’avais mon sac sur moi, donc une autre culotte que j’ai passée avant que l’ascenseur ne termine son ascension. Seulement, ça ne marche qu’une fois. Je ne peux plus me mettre en danger devant elle sans risquer qu’elle me prenne pour une salope ou qu’elle pense que j’achète à Emmaüs des culottes d’occasion.
La culotte c’est difficile à retirer. Je vais te faire sourire en disant ça mais je parle de la comparaison avec d’autres sous-vêtements. Le string par exemple se retire plus vite surtout quand on porte des escarpins ce qui est souvent mon cas. Il y a moins de risques qu’il accroche le talon d’une chaussure. Alors, pour pratiquer mon art, je me suis entraînée sérieusement. Je suis devenue très rapide. Même avec des talons de huit centimètres, j’ai le geste précis. Pour en revenir au string, question sensation, c’est moins efficace. Je me sens déjà presque nue avec un string et le retirer ne m’apporte rien. Sauf à me ...