1. Mylène 2.0


    Datte: 18/05/2021, Catégories: f, ff, copains, fépilée, cérébral, ffontaine, massage, Masturbation Oral rasage, Auteur: Rosebud, Source: Revebebe

    ... devenue folle ? Devenait-elle lesbienne ? L’avait-elle toujours été, sans le savoir ? Elle fut surprise, quand Laetitia jouit sous les caresses de sa langue, de recevoir plusieurs jets de liquide dans la bouche. Elle avait entendu parler, bien sûr, de ces femmes fontaines, mais ignorait si cela existait vraiment. Elle savait à présent que c’était le cas et que Laetitia, apparemment, était de celles-ci. Elle laissa le liquide remplir sa bouche et finit par l’avaler. Il n’avait aucun goût, aucune odeur, mais elle aima ça.
    
    — Waouh ! lâcha Laetitia en se redressant, le clitoris toujours secoué de spasmes. Ça fait belle lurette que ça ne m’était pas arrivé ! Les mecs, ils ne prennent pas assez leur temps pour que ça se déclenche…
    
    Elle embrassa Mylène, tendrement.
    
    — C’est pour ça que, de temps en temps, faire l’amour à une femme, c’est vachement bon. Tu verras…
    — Comment ça, « je verrai » ? C’était effectivement génial mais… j’aime les mecs ! Enfin, je crois…
    — Et alors ? Moi aussi. Mais pourquoi se priver de ce plaisir ? Je ne suis pas homo, même pas bisexuelle ! Je ne me vois pas vivre avec une femme, par exemple. Mais pour ce qui est de se faire brouter le minou, y’a pas photo !
    
    Le visage de Mylène s’assombrit de nouveau. Il avait suffi qu’elle entende le mot « photo » pour que lui revienne le traumatisme de celle qu’elle avait malencontreusement lancée sur les réseaux sociaux. Assise derrière elle, Laetitia lui passa les bras autour du cou et posa son visage ...
    ... sur son épaule. Elles restèrent ainsi un long moment. Un moment de pure tendresse. Mylène oubliait peu à peu sa nudité, sa présence et leur relation équivoques. Elle était bien, tout simplement, dans les bras de celle qui redeviendrait sa meilleure amie, mais avec qui elle espérait encore pouvoir partager de tels moments.
    
    Il était près de quatre heures du matin quand elles achevèrent de constituer une garde-robe alternative aux pulls-jeans de Mylène. Dans quelques heures, Laetitia la maquillerait et elles seraient prêtes à faire se retourner toutes les têtes et, comme le disait Laetitia, « exploser quelques boutons de braguettes ». Elles rirent de bon cœur avant de s’endormir dans les bras l’une de l’autre.
    
    Quand Mylène se vit dans le miroir, elle crut d’abord à une hallucination. C’étaient bien ses yeux, verts comme toujours mais soulignés d’un trait noir qui décuplait l’intensité de son regard. Ses lèvres étaient redessinées, magnifiées par un gloss pâle. Ses joues avaient une belle teinte crème, et plus aucun des stigmates d’une trop courte nuit n’était détectable. Laetitia, faute de temps, l’avait simplement aidée à nouer ses longs cheveux bruns en une queue-de-cheval haute qui dégageait davantage son doux visage et le rendait encore plus lumineux. Une jupe évasée noire, des bas, un chemisier blanc largement ouvert sur un décolleté exalté par un soutien-gorge push-up, une veste courte, noire elle aussi et une paire d’escarpins. Elle était prête. Elle se sentait ...
«12...4567»