1. Mister Hyde 33


    Datte: 17/05/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: LVolante, Source: Hds

    ... découvrir plié en quatre sous une pile de T-shirts. Ce jean lui avait valu les premières remontrances de son Maître.
    
    Elle enfila le pantalon, coula son torse dans un débardeur et glissa ses pieds dans une paire de claquettes. Elle était prête.
    
    ***
    
    Le dîner se passa à merveille. Frédérique avait bien un peu froncé les sourcils en voyant l’accoutrement dans lequel s’était présentée Frédérique mais il donna congés à son courroux pour se perdre dans le sourire flamboyant de Lucile. La jeune femme s’était pour sa part affranchie de toutes ses demandes. La robe qu’elle portait était neuve, moulante à souhait et dévoilait une évidence : elle s’était abstenue de mettre une culotte et arborait un soutien-gorge : Tout le contraire de ce qu’il avait exigé de son harem.
    
    ***
    
    Lorsque le petit Franck émit, en s’affalant sur la table, le souhait d’aller dormir, ce fut pour tout le monde le signal d’un rapatriement vers l’intérieur. Les trois jeunes femmes s’installèrent sur les canapés, face au fauteuil de Frédéric, Lucile se tint de côté, dans une bergère venue de Courbevoie. À son retour, Frédérique trouva tout naturellement sa place parmi ses congénères.
    
    – Je vais vous demander, chacune à votre tour, de me raconter le souvenir lié à votre vêtement dit Frédéric sans prêter attention au paquet entouré de papier cadeau que Frédérique avait, en passant, déposé au pied de Lucile. Il est possible que je me souvienne de certain. D’autres, et il faut m’en excuser, je les ai ...
    ... oubliés. Vos récits, je n’en doute pas, me rafraîchiront la mémoire. Je vous en remercie d’avance.
    
    Les jeunes femmes s’entre-regardèrent et Julie fit signe qu’elle allait ouvrir le bal.
    
    – Je ne suis plus en possession du tailleur que je portais lorsque nous nous sommes rencontrés la première fois. Je me suis également débarrassée des vêtements que je portais lors de la réunion parisienne. J’avais donc le choix entre revêtir le jogging qui m’habillait le soir où vous avez sonné à la porte de notre maison ou m’affranchir de vos exigences. J’ai opté pour la seconde solution afin de démontrer que, de mon côté au moins, nos relations sont pacifiées.
    
    Julie se tut et Frédéric lui adressa un signe de tête doublé d’un sourire afin de la remercier puis tourna son regard vers les autres. Nathalie se lança.
    
    – Pourquoi ai-je conservé cette robe ? je n’en sais fichtre rien ! Ou plutôt si. Je l’ai conservée parce qu’elle est liée à des souvenirs que je n’ai jamais voulu oublier : celui de tes doigts frôlant mon dos en abaissant lentement la fermeture éclair pour m’aider à m’en défaire après l’avoir essayée…
    
    – Je me souviens l’interrompit Frédéric. Tu tremblais de peur que la vendeuse nous surprenne tous les deux dans la cabine d’essayage. Nous sommes allés chez toi et… Oui, je me souviens. Merci Nathalie.
    
    Nathalie se tut : l’intervention de Frédéric lui interdisant d’en dire plus ce souvenir resterait à jamais le leur.
    
    – Fanny, nous t’écoutons reprit Frédéric en dardant un ...
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