Sophia d'Antipolis
Datte: 13/05/2021,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
amour,
revede,
Oral
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... marque un point : ce n’est pas souvent que je peux prendre le petit déj’ dehors…
C’est curieux, j’ai l’impression de passer sous un scanner. Je me retourne, elle était en train de m’étudier de haut en bas. Elle rougit légèrement et passe devant moi :
— Allez-y, c’est prêt.
— Merci, merci !
Alors que je dévore, elle picore. Ce qui ne l’empêche pas de me détailler à nouveau. Je demande :
— Vous n’avez jamais rencontré un français de là-haut, ou bien vous n’avez jamais rencontré un bon informaticien programmeur ?
Elle rit :
— Ni l’un, ni l’autre !
— C’est vexant pour mes collègues informaticiens !
— Pas tant que ça ! Si ces idiots avaient correctement fait leur travail, vous ne seriez pas en train de dévaliser toutes mes provisions !
— Je mange tant que ça ? Il me faut un bon déj’ consistant pour commencer la journée !
— Comme vous avez roulé toute la nuit, votre journée est déjà bien entamée, comme la baguette !
— Vous êtes bien chipoteuse pour une simple baguette ! Il m’en faut deux par jour, vous savez !
— Eh ben ! Il vaut mieux vous tuer que vous nourrir, vous !
Une fois le petit déjeuner pris, elle me demande :
— Vous faites quoi ? Vous venez avec moi au boulot, ou vous préférez dormir un peu ?
— Option numéro deux. Comme ça, je serais en forme pour visiter Nice by night !
— Vous avez de l’espoir !
— N’êtes-vous pas ma charmante guide pour me faire visiter votre charmante région ?
— Vous ne lâchez rien !
Quelques minutes plus tard, je ...
... suis dans sa chambre ; gênée, elle dit :
— Bon, ma chambre est un peu bordélique, oui… mais vous n’étiez censé venir que dans deux jours !
— C’est pas grave ! Quand je dors, je ferme les yeux, vous savez !
Je fais un geste vers son lit, elle m’arrête :
— Attendez, il faut au moins que je change les draps !
— Ce n’est pas la peine !
— Mais, ça ne se fait pas !
— Mais si que ça peut se faire !
Et je m’écroule sur son lit ! Elle râle pour la forme, puis se décide à quitter la chambre, sa chambre. Elle revient sur ses pas :
— Fabrice… je vous fais confiance, vous… euh…
— Non, non, non ! Moi, je dors ! Point. Non, je n’irai pas ouvrir tous vos tiroirs à la recherche de vos strings et de vos petites culottes ! Vous pouvez partir tranquille au boulot !
— Dit comme ça, je suis encore moins rassurée !
— Rassurez-vous, Sophia, je n’irai pas non plus mettre la main sur vos soutiens-gorge, ni même sur vos bas !
— Taisez-vous ! ! !
— Ni sur vos sextoys, promis !
Ah là, je crois que je viens de toucher un point : elle rougit comme une tomate bien mûre !
Elle soupire bruyamment, me lance un « au revoir » et j’entends la porte claquer. Moi, je suis tout aussi claqué, et je sombre petit à petit dans un bon sommeil réparateur, au milieu des draps et de ses oreillers soyeux, baignant dans son odeur légèrement sucrée…
–oOo-—
La trop grande luminosité de la pièce me fait ouvrir un œil. D’abord, je me demande où je suis, car je ne reconnais rien. Puis, petit à ...