1. L'ami d'enfance


    Datte: 09/05/2021, Catégories: fh, amour, pénétratio, conte, Auteur: Jade.E, Source: Revebebe

    ... tactile ce qui n’est pas pour arranger ma vision de ce que nous pourrions faire ensemble lui et moi.
    
    Je n’ai jamais trompé mon mari et je n’en ai jamais eu envie non plus. Alors pourquoi là, à ce moment précis si Antoine m’entraîne sur le chemin de l’adultère je le suis sans aucun remord et de bon cœur. Je ne comprends pas.
    
    Bruno nous retrouve, passe son bras sur mes épaules sous l’œil d’Antoine. Je ne sais pas ce qu’il ressent, ce qu’il pense mais je m’en fiche tout ce qui m’importe c’est de chasser de ma tête la vision de nos deux corps copulant ensemble.
    
    La journée se poursuit, la chaleur, l’alcool désinhibe beaucoup de personnes. Les conversations deviennent plus coquines, moins sérieuses. Une soirée entre amis comme nous connaissons tous. Nos hôtes mettent de la musique, la terrasse se transforme en piste de danse.
    
    Nous nous connaissons tous, les hommes aiment à changer de cavalières et à les faire tournoyer plus qu’il ne le faudrait. Les rires fusent, c’est à qui fera le plus l’idiot. Antoine danse avec la femme d’un ami. Je l’observe, je veux voir comment il se comporte avec elle. Je veux m’entrer dans le crâne que cet homme est chaleureux avec tout le monde. Que son regard de braise, c’est juste dans ma tête, que son côté tactile, il ne l’a pas qu’avec moi. Je veux arrêter de m’imaginer avec lui. Je ne danse pas avec lui et j’en suis rassurée. J’ai peur de ne pouvoir contrôler l’effet qu’il me fait.
    
    La soirée se poursuit ainsi. Les hommes sont heureux ...
    ... et pour cause, les femmes ramènent les voitures. Ils peuvent épancher leur soif. La nuit est fraîche, je sors de la maison pour aller chercher dans la voiture mon gilet. J’entends des pas derrière moi lorsque je suis entrain d’ouvrir ma portière. Je me retourne et je vois Antoine.
    
    — Tu te sauves, me demande-t-il.
    — Non, je prends juste mon gilet, j’ai un peu froid.
    — On fume une clope ensemble avant de rentrer ?
    — Si tu veux.
    
    J’enfile mon gilet, il m’offre une cigarette, s’approche de moi pour l’allumer, mes mains touchent les siennes et je ne peux que constater que cet homme m’attire. Je sais au fond de moi que, tant que je n’aurais pas couché avec lui, je ne serais pas en paix. Je ne me comprends pas, je ne me reconnais pas, ce n’est pas moi.
    
    Nous discutons ensemble de tout et de rien. Notre cigarette est terminée depuis longtemps mais nous ne rentrons pas, nous sommes bien là tout les deux à l’écart des autres.
    
    Rien dans son attitude ne me laisse penser qu’il a le même désir que moi. Il se comporte comme un ami. Nous rallumons une cigarette, nous sommes adossés à la voiture, nos bras se touchent, mon corps est en ébullition. Il n’a qu’un geste à faire et je me perds avec lui. Je ne dois pas rester là, il faut que je rentre, je ne veux pas commettre l’irréparable mais je reste là à profiter de cet instant. Nous voyons la porte de la maison s’ouvrir et mon mari apparaître. Il nous rejoint et nous demande ce que nous faisons.
    
    — Je suis venu chercher mon gilet ...
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