1. Conflit de génération


    Datte: 08/05/2021, Catégories: fh, hplusag, caférestau, noculotte, Oral pénétratio, fdanus, fsodo, confession, amourpass, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... qui a toujours voulu se faire passer pour une sainte, deux mecs, ça fait désordre.
    
    — C’est cela, oui, réponds-je, narquoise. Alors, c’est ainsi que tu es absolument certaine que Pascal est mon père, tu me l’as dit et répété, et à lui aussi, tu le lui as dit. Vrai ou faux ?
    
    Là, par contre, elle explose.
    
    — Oui, je n’ai jamais eu dans ma vie d’autre homme que cette ordure, et oui, c’est ton père ! Et ce salaud m’a laissé tomber alors que j’étais enceinte de lui, et s’est barré avec le fric que je lui avais donné !
    
    Pascal, à qui j’ai donné des consignes précises, ne bronche pas, mais n’en pense visiblement pas moins. Et pourtant, il n’a aucune idée de ce que je m’apprête à révéler.
    
    — Ben voyons ! Aucun autre homme dans ta vie, et c’est sans doute pour cela que, quand on fait des tests ADN, mon véritable géniteur, c’est un certain « Fiscaliste », ou Jean-Michel Legrand pour l’état civil ?
    
    Ce disant, je pose les résultats des tests sur la table. Elle les compulse fiévreusement et, au fur et à mesure de sa lecture, le sang se retire de son visage. Pascal, quant à lui, est aussi blanc que sa chemise.
    
    — Mais… Mais… Mais… Ce n’est pas possible… Pascal est ton père, j’en suis certaine…
    
    J’enfonce un peu plus le clou.
    
    — Pourtant, les analyses sont formelles…
    
    Cette fois, c’est officiel, elle pleure. Toute cette aura de femme fidèle et bafouée qu’elle a toujours tissée autour d’elle s’effondre brusquement. Je la prends dans mes bras.
    
    — Ne pleure pas… Il y a ...
    ... tellement de femmes qui feraient tout pour avoir un homme qui les aime, on ne va pas se plaindre lorsque l’on en a deux. Par contre, ne pas le reconnaître, c’est plus ennuyeux, surtout pour le fruit de ces amours…
    — Je ne comprends pas, reprend-elle. J’ai passé des dizaines de nuits avec Pascal, et simplement trois ou quatre avec Jean-Michel…
    
    Puis, les yeux pleins de larmes, se tournant vers Pascal.
    
    — Pourtant, je te jure, c’est toi que j’aimais…
    — Moi aussi, je t’aimais. Mais ne t’inquiète pas, répond-il, il y a prescription, de toute manière. Ce n’est pas grave.
    — J’ai si honte…
    
    Elle essaie de se calmer. Pascal lui tend un mouchoir, elle essuie ses larmes.
    
    — Pareil, je sais bien pourquoi tu t’es enfui, mais je n’ai jamais voulu l’accepter. Et cet argent, tu me l’as rendu, mais ça non plus je n’ai jamais voulu l’admettre. C’était comme si j’avais besoin de te détester…
    — N’y pense plus, c’est du passé.
    
    ---ooooOoooo---
    
    Une longue conversation s’en est suivie, et c’est une mère infiniment apaisée que je viens de quitter, au bras de mon Pascal.
    
    — Dis-moi, Pascal, maintenant que nous savons tous deux que tu n’es pas mon père, veux-tu redevenir mon amant ?
    — Plutôt deux fois qu’une, répond-il.
    
    Nous nous embrassons comme les deux amoureux que nous sommes redevenus.
    
    — Alors, ce soir, j’aimerais que tu me réinvites au restaurant de l’autre jour. Et si la chambre que tu avais prévue est toujours libre, je serais ravie de t’y accompagner.
    
    Puis, après ...
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