La cave - Histoires de Sexe

La cave

... discutes souvent à la machine à café ?

Béatrice sursaute, puis se rattrape :

— Non, elle ne travaille pas ici.
— Alors ?
— Alors, elle aimerait bien… disons… mieux te voir, de plus près, en vrai, autrement qu’en photo !
— Tu m’intéresses ! Tu en as trop dit ou pas assez.
— Elle aimerait toucher !
— … !
— Si tu acceptes, elle y met une condition.
— Laquelle ?
— Que tu l’attendes ici, nu, les yeux bandés
— Les yeux bandés ? Ouaah ! Ça devient torride ! C’est du marquis de Sade !
— Elle ne veut pas que tu connaisses son visage.
— Pourquoi ? Elle est moche ?
— Elle est très jolie, en plus c’est tout à fait ton style. Sportive, musclée. Mais disons qu’elle a un copain ; elle veut pimenter sa sexualité mais sans prendre de risque.

Jean-Michel, tout émoustillé, connaît déjà sa réponse. Il s’entend dire :

— D’accord. Mais à mon tour d’avoir une exigence : je veux que tu sois là ce jour-là, et que tu participes au jeu !
— Que je participe ?
— Oui, que tu t’occupes de nous deux.
— Mais je n’ai aucune expérience avec les filles !
— Tu apprendras vite. Et puis c’est une occasion à ne pas rater. Parle-lui de ma proposition.

Béatrice est perplexe, elle ne sait pas très bien comment son amie le prendra. Elle décide de ne pas lui en parler tout de suite.

Le lendemain, Estelle lui saute quasiment dessus pour savoir :

— Alors ?
— Alors, c’est OK. Il est d’accord.
— Super ! C’est génial ! On le fait quand ?
— On a convenu mercredi prochain. Ça te va ?
— ...

... OK, ça marche. Il me tarde !

Revenue dans son bureau, elle commence à se caresser discrètement en imaginant le prochain épisode. Quelque chose pourtant la gêne : ses poils. Elle écarte les jambes et observe sa toison fournie. C’est le troisième jour de suite qu’elle ne porte pas de culotte, elle a maintenant bien adopté le concept. Elle ne peut que constater : elle fait particulièrement négligé à côté de Béatrice, et connaissant les goûts de son futur partenaire… Il est temps de faire quelque chose. Elle réfléchit un instant, puis décide d’avoir une nouvelle fois recours à son amie. Partant à sa rencontre, une petite idée lui traverse l’esprit, fait son chemin, et plus elle y pense, plus elle la trouve excitante. Elle capte de loin l’attention de Béatrice, lui fait signe de la retrouver à la cave et s’engouffre dans l’ascenseur. Elles ont pris l’habitude de se retrouver en bas lorsqu’elles ont quelque petit secret à se confier. Béatrice la rejoint rapidement, et l’interroge :

— Tu as l’air bien mystérieux.
— Regarde.

Elle soulève sa jupe jusqu’aux reins.

— Tu as jeté toutes tes culottes à la poubelle !
— Ce n’est pas ça que je veux te montrer, mais mes poils. Il faut faire quelque chose.
— Effectivement !
— Il va de suite faire la comparaison avec toi.
— Tu as raison, il faut absolument te faire épiler.
— Je veux que ma chatte soit comme la tienne, mais je n’ai plus le temps de prendre rendez-vous, et puis j’avoue que j’ai la trouille de la douleur avec la ...