Un Maître asservi (4)
Datte: 07/05/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: angenoir75, Source: Xstory
... plus, sans doute le froid mais aussi le traitement subi avec les hormones. Cela faisait longtemps que je ne me souvenais plus d’avoir eu une érection. Les pointes de discipline furent vissées à fond, me blessant à nouveau. Sa main tâtonna à l’arrière de ma cagoule, un clic, elle enleva le cadenas et défit les lacets qui la maintenait compressé contre mon visage depuis si longtemps. J’en aurais joui sur moi si cela avait été possible, la délivrance était absolument extraordinaire. Je retrouvais la douceur de l’air sur ma peau, le fait de pouvoir ouvrir librement la bouche, plisser mes joues. Je gardais les yeux fermés, à la fois par peur de la lumière, mais aussi terrorisé de les ouvrir et de faire une erreur. Je tremblais d’émotion. Je ne portais plus que ma cage et le plus gros des plugs métalliques. Isabelle me prenant par la main, d’un ton autoritaire, m’enjoint de la suivre à la salle du bain du bas. Je la suis maladroitement, d’abord par manque d’exercice, mais aussi gêné par l’engin qui m’écarte le fondement. Elle entreprend de me raser entièrement le visage et le crâne, me redonnant à peu près une allure humaine, passant de la mousse et une lame que tout soit net. Je ne bouge pas, je ne cille pas, je suis aux anges. Je me sens propre comme jamais. Elle m’indique s’absenter quelques instants, je dois me laver les dents méticuleusement, prendre le temps de me regarder et l’attendre à genoux, les jambes en équerre, le regard baissé. La vision que j’ai de moi est ...
... étrange. Déjà voir alors que je suis depuis deux mois dans le noir complet. Je cille des yeux, l’impression de voir un inconnu, d’autant que je ne me regarde jamais dans une glace. Je m’attendais à me voir largement amaigri, il n’en est rien, mes formes se sont plutôt arrondies, mes muscles ont fondu, je suis mou de partout. C’est étrange, j’aimais mon corps, mais là la douceur de la chair m’excite. Isabelle m’a largement rasé les sourcils également, rendant mon visage plus doux, plus jeune aussi. Je me sens un peu honteux à la vue de mon poitrail. J’ai de vrais seins comme un routier bien gras, cela fait négliger. Les tétons sont très formés, c’est joli et je découvre un élastique à leur base qui a du m’être posé pour les stimuler. Ils sont très sensibles et me provoquent du plaisir, même si ce plaisir ne se retrouve pas dans mon sexe qui reste inerte. Je me lave les dents avec un grand bonheur, sentant une immense fatigue en moi, et un amour démesuré pour Isabelle qui me fait battre le cœur. Je me jette à genoux sur le carrelage et j’attends son retour. Il se passe plusieurs heures avant que la porte ne s’ouvre et que ses chaussures entrent dans mon champ de vision. Elle m’attrape par le cou et me dirige dans notre chambre sans un mot, j’ai le regard figé sur ses talons aiguilles qui claquent sur le parquet, je n’en mène pas large.
« Bien, maintenant je vais t’expliquer quel va être ta vie, et aussi quelle est la mienne, bien entendu. Tu m’as ouvert sur moi-même et je suis ...