1. COLLECTION JEUNE – VIEUX. Colette (1/1)


    Datte: 12/05/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... nous avons été dans leur villa, un jour que je la croyais partie à la plage, j’ai cru voir Viviane entrer dans le souk, j’ai essayé de la suivre, étonner qu’elle entre dans cet endroit, seule, elle est revenue trois heures plus tard.
    
    • Tu as passé une bonne journée chérie.
    
    • Comme dab, bronzage sur la plage.
    
    En ce qui concerne le bronzage, impossible de voir si c’était vrai, elle fait des UV à Paris une fois par semaine, le lendemain, j’ai fait le tour de la plage où elle était censée être alors que nous avons une piscine dans la villa, personne, elle peut même se mettre nue, aucune trace de maillot.
    
    J’ai eu de sérieux doute surtout quand elle est rentrée et que d’elle-même, elle m’a dit que la plage était noire de monde, ce qui était loin d’être, ce que j’avais vu.
    
    Certain qu’elle avait une vie parallèle en venant ici, je me suis planqué à l’entrée du souk, elle est passée à quelques mètres de moi, son téléphone à l’oreille, j’ai juste entendu, « j’arrive » avant de la voir entré par une porte derrière une échoppe qui vendait des babouches.
    
    Omar, c’est le nom qu’il y avait sur la boîte posée sur la porte, il y avait un café tout proche, je me suis installé, elle est sortie deux heures plus tard, elle est passée par la plage pendant une heure avant de revenir à la maison avant moi.
    
    Elle a fait la femme amoureuse alors qu’elle venait de se faire trombiner par le dénommé Omar, du moins c’est ce que j’imagine sans bien sûr le voir.
    
    Le lendemain, même ...
    ... manège, après qu’elle fut ressortie, j’ai frappé à la porte, une servante est venue m’ouvrir, j’ai prétexté que je connaissais certainement l’homme qui habitait ici, l’ayant vu entré un peu plus tôt.
    
    Elle m’a montré l’échoppe et m’a dit qu’il était dans sa boutique, je suis allé voir, un baraqué avec des paluches qui devaient la massacrer, si sa bite était à l’avenant, il m’était impossible de lutter.
    
    Nous sommes rentrés en France, un mois plus tard, prétextant que le temps était mauvais à Paris, elle a souhaité reprendre l’avion pour le Maroc.
    
    Je savais qu’elle voulait continuer à me faire porter des cornes, je lui ai demandé si elle rejoignait le dénommé Omar, elle m’a fait la scène du trois avant de m’avouer que ce garçon était l’homme de sa vie, qu’il l’avait dépucelé et que son père refusait leur union.
    
    C’est là que l’idée de la mairie a germé dans sa tête et que j’ai été le couillon de la farce, j’ai divorcé sans grande indemnité, je suis simplement au prud'homme pour mon licenciement abusif.
    
    • Pour le café, je n’ai que de la poudre.
    
    • C’est dégueulasse, mais pour une fois je vais faire une exception.
    
    Une heure après, elle était prête à me quitter, nous avions parlé de la pluie et du beau temps, elle a voulu parler de la mairie, j’ai refusé ce sujet, mais j’ai eu le temps de constater qu’elle en savait beaucoup sur les agissements de son mari.
    
    • Bon, je pars Laurent, on s’embrasse, maintenant que nous sommes devenues des amis, inutiles de rester ...