Première expérience - Histoires de Sexe

Première expérience

... refuser son invitation, mais étant aussi très désireuse de découvrir cette fameuse salle de jeu…

Me sentant un peu tremblante, il me prit doucement la main et m’invita à le suivre jusqu’à l’étage. Arrivés en haut de l’escalier, il lâcha ma main et se retourna vers moi…

— Vous me plaisez beaucoup, votre timidité et votre douceur vous rendent tellement désirable…

Il était si près de moi que naturellement, je pris sa main, la glissai sous mon chemisier et l’invitai à caresser mes seins qui, déjà, se dressaient de désir… De l’autre, il effleura mon visage et sa bouche vint se poser sur la mienne, nos langues se rencontrèrent, tièdes et pleines d’ardeur…

Alors que son corps se serrait contre le mien, je laissai échapper un petit gémissement de plaisir. Je n’avais plus peur, j’étais transportée par le désir que me procurait cette nouvelle expérience. Je pensais à toi, qui étais resté en bas avec Éliane ; avais-tu envie d’elle comme j’avais envie de Philippe ? L’idée que tu la fasses jouir m’excitait encore davantage.

Alors que les gestes de Philippe devenaient de plus en plus pressants, je lui rappelai qu’il avait quelque chose à me faire découvrir… Arrivés devant la porte, il hésita, puis l’entrouvrit doucement….

*****

Puis il s’arrêta, réfléchit

— Non attendez, fermez les yeux. Je veux que vous découvriez la pièce dans son ensemble.

Tu hésites, mais finalement te laisses prendre au jeu, tu aimes jouer.

— Soit !
— Alors, voilà, je vous guide, ne ...

... trichez pas.

Il te fait avancer dans la pièce. Tu sens qu’il se met derrière toi, tu sens un très léger contact sur le côté de tes seins puis sa voix qui murmure :

— Je ne pouvais pas résister à en profiter, pardonnez-moi. Vous pouvez ouvrir les yeux.

Tu ouvres les yeux, la lumière est rouge et faible, tu te retrouves ainsi, tout à coup, au sein d’un vrai petit palais des mille et une nuits. Tu vois notamment un joli lit à baldaquin, des miroirs partout.

Mais des objets te rappellent très vite le véritable but de cette pièce. Sur ta droite, trône au sol un de ces sièges-jouets électroniques, sur lesquels une femme peut venir s’empaler pour calmer son désir. Pile en face de toi, tu vois des menottes attachées à une barre du lit et tu comprends qu’il ne t’a pas arrêtée devant par hasard.

— Elles vous plaisent ? Vous voulez les passer ?
— Désolée, mais je ne pense pas qu’on ait le temps de s’amuser.
— Allons, quelques instants, vous verrez, elles sont particulièrement douces.

Toujours derrière toi, il t’encercle et dirige tes poignets vers les menottes. À leur contact, tu sens en effet qu’elles sont recouvertes de satin, ce qui est assez original pour des menottes. Tu en passes une sans la refermer. Philippe prend ton autre main et la glisse dans la seconde et, tout doucement, se serrant contre toi, referme le mécanisme. Et d’une tout petite voix :

— Vous voilà prise au piège.

Tu sens son sexe contre tes fesses. Il est dur et appuie fort contre toi.

— ...