1. Je Suis Vôtre.


    Datte: 01/05/2021, Catégories: fhh, fsoumise, fdomine, hdomine, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Partouze / Groupe poésie, Auteur: M.D., Source: Revebebe

    Auparavant, je croyais la règle immuable
    
    Sous mon regard,
    
    Les hommes s’inclinaient
    
    Les hommes se soumettaient
    
    Les hommes m’obéissaient
    
    Les hommes respectaient ma tyrannie
    
    Pour qu’un éclair bleu électrique
    
    De mes yeux leur soit offert
    
    J’étais la reine, j’étais l’impératrice
    
    Ils faisaient ce qu’il me plaisait
    
    Ils étaient au bon vouloir de Mademoiselle
    
    Ils offraient leur âme sur un plateau d’argent
    
    Mes braves petits chéris tout mignons
    
    Mes chères petites sucreries sucrées par Sa Majesté
    
    Mais les choses changent
    
    Lorsque sur moi se pose votre regard
    
    Mon univers entier se renverse
    
    Lorsque sur moi se pose votre regard
    
    Sous votre regard, le mien s’incline
    
    Ce que je dis devient muet
    
    Ce que je sais se perd
    
    Ce que je suis n’existe plus
    
    Sous votre regard, je ne suis plus moi-même
    
    Ma poitrine s’affole
    
    Mon cœur s’emballe
    
    Ma tête s’envole
    
    Sous votre regard, mon masque tombe
    
    La femme fatale est morte
    
    La cruelle devient fumée
    
    Une docile l’a remplacée
    
    Sous votre regard, demandez-moi n’importe quoi
    
    Ordonnez-moi ce que vous désirez
    
    Faites de moi ce qu’il vous plaira
    
    Je ne souffrirais aucune résistance
    
    Sous votre regard, je ne réponds que de vous
    
    Je suis votre créature, votre femelle
    
    Mon corps est votre propriété
    
    Faites de moi l’instrument de vos sombres desseins
    
    Sous votre regard, vous me dites simplement
    
    — Déshabille-toi
    
    D’une voix douce, d’une voix calme
    
    D’une voix ...
    ... implacable
    
    Sous votre regard, je frémis à ces mots
    
    Des lumières dansent devant mes yeux
    
    Que n’ai-je rêvé ses divines paroles
    
    Combien de fois ont-elles hanté mon esprit
    
    Sous votre regard, ma peau tremble
    
    Regardez ma gorge
    
    Regardez mes reins
    
    Regardez mes jambes
    
    Sous votre regard, mes jambes sont flageolantes
    
    Vos yeux divins ne me lâchent pas
    
    Leur intense lueur me tient en haleine
    
    Vous me tenez sur un fil fragile
    
    Sous votre regard, deux hommes ouvrent la porte
    
    Deux géants, deux hommes des cavernes
    
    Ils me sourient, je leur plais
    
    Mon corps tremble, cela leur plaît
    
    Sous votre regard, les monstres s’approchent
    
    Les monstres m’encerclent
    
    Entre deux épaules, entre deux bras
    
    J’aperçois votre regard brillant
    
    Sous votre regard, je me perds encore et encore
    
    Le désir gagne doucement les deux mâles
    
    Les mâles m’insultent, les mâles m’avilissent
    
    Vous leur dites :
    
    — Elle est à vous
    
    Sous votre regard, le mien s’illumine
    
    Oui, je serai leur chose, leur objet
    
    Ils feront de moi ce qu’ils voudront
    
    Je ne souffrirais aucune résistance
    
    Sous votre regard, le mien s’incline
    
    Les mâles s’amusent, les mâles s’esclaffent
    
    Ils parlent de mon corps
    
    Ils me disent que je suis la plus brûlante
    
    Sous votre regard, j’implore en silence
    
    Qu’ils me prennent devant vous
    
    Qu’ils me salissent devant vous
    
    Qu’ils m’infectent devant vous
    
    Sous votre regard, ils se rapprochent
    
    L’un m’embrasse la nuque
    
    L’autre glisse sa ...
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