1. Le prisonnier


    Datte: 01/05/2021, Catégories: fh, fdomine, humilié(e), cérébral, nopéné, attache, fouetfesse, fantastiqu, sorcelleri, sm, hsoumisaf, Auteur: Pierre Siorac, Source: Revebebe

    ... restait donc alors qu’une très jolie femme, totalement dérangée, fascinée par le Mal, douée d’une grande intelligence, mais parfaitement humaine. Ce qui me mettait désormais presque sur un pied d’égalité. J’étais certes son prisonnier à cette heure, mais je ne doutais pas de me sortir de ce mauvais pas. Je réussis à m’endormir, et passai une nuit presque sans soucis.
    
    ***************
    
    Elle entra le lendemain dans ma cellule, vêtue d’une robe légère qui mettait en valeur ses jambes sublimes et sa poitrine généreuse. Elle s’approcha de moi, toujours attaché sur la table, et commença à me caresser de la pointe de ses ongles rouges et parfaits.
    
    — Alors, Numéro 6, bien dormi ?
    — Pas trop mal…
    — On dirait que tu as retrouvé du mordant.
    — Allons, cesse ce petit jeu stupide. Tu n’as pas idée du pétrin dans lequel tu es en train de te mettre. Détache-moi. Aaaah !
    
    Ses ongles avaient immédiatement lacéré ma poitrine avec une force surprenante. Je levai péniblement la tête et vis du sang couler sur mon torse.
    
    — C’est la dernière fois que tu me parles sur ce ton, Numéro 6 ! Samson, donne donc le fouet à cet animal, qu’il comprenne bien qui commande.
    
    Par six fois, le fouet s’abattit violemment sur mon corps : les cuisses, le ventre, le bas-ventre… Lorsque la brute eut terminée, la comtesse reprit :
    
    — Tu as compris, j’espère : ici, tu n’as pas droit au tutoiement. Pour toi, je suis « Madame ». Est-ce clair ?
    — Oui, c’est clair. Mais que vas-tu… qu’allez-vous faire ...
    ... de moi ?
    — Tout d’abord t’aider à refréner tes ardeurs.
    
    Elle recommença à caresser mon sexe comme elle l’avait fait la nuit précédente, puis à me masturber à nouveau tout en passant ses ongles sur mes cuisses et dans mon entrejambe. Je sentis à nouveau le désir monter en moi, plus fort que la veille, totalement incontrôlable.
    
    — Gicle, esclave. Maintenant !
    
    Nouvel orgasme… Fort, puissant, démentiel, qui me laissa tout tremblant.
    
    Elle sortit, puis revint une vingtaine de minutes plus tard pour recommencer. Puis régulièrement tout au long de la journée…
    
    Je n’en pouvais plus. Je ne bandais plus. Mais elle continuait ses caresses infernales, et obtenait chaque fois ce qu’elle voulait. Cet enfer dura plusieurs jours de suite… Je ne parvenais plus à me concentrer – et encore moins à réfléchir – vivant sans cesse dans la terreur de son retour, et sans aucune possibilité de m’échapper.
    
    Puis les deux gardes du corps refirent leur apparition. Ils me détachèrent enfin, me permirent de prendre une douche avec shampoing et savon, de me raser, puis m’apportèrent des habits de luxe. Ensuite ils me conduisirent dans le petit salon de l’hôtel où Madame de Merville attendait. Elle était toujours aussi merveilleusement belle, mais je me rendis compte que cette fois, sa beauté ne faisait plus d’effet sur moi. Instinctivement, une lumière s’alluma dans mon cerveau : une issue à cette histoire semblait soudain possible.
    
    — Ah, Numéro 6… Je pense que ton conditionnement est ...