1. Mon Apocalypse à Moi 05


    Datte: 01/05/2021, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byDesonrage, Source: Literotica

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    La route déroulait son ruban d'asphalte à perte de vue. J'avançais vers le sud. Je tournais ensuite à droite sur une petite route ridicule. Les talus étaient pleins d'herbes folles qui poussaient hors de contrôle et de tonte. Le champ derrière agitait sa verdure . Un petit bosquet s'étendait sur la gauche. Le pavillon de banlieue était assiégé par une bonne dizaine de zombies. J'arretais le moteur et Kévin et moi passâmes dans la benne. Christelle prit ma place au volant. Le moteur tournait au ralenti. Je plaçais le bipied de ma 22 lr sur le toit et visait posément. À côté de moi, le jeune homme m'imitait. Je plaçais la première tête grisâtre et échevelée dans mon viseur. Une toux se fit entendre. Le mort vivant s'effondra. Les autres enjambèrent juste le cadavre pour aller frapper sur les volets clos. Je fis signe à Kévin qui ouvrit le feu avec le fusil de son père. Le claquement était plus sec, et le résultat spectaculaire. Le zombie tournoya sur lui même avant de s'étaler alors qu'une gerbe de sang éclaboussait le volet devant lui. C'était trop puissant. Et trop bruyant ,deux zombies se dirigeaient à présent vers nous. Je lui dit de les laisser approcher, puis de les aligner. Je continuais mon oeuvre d'extermination, avec une certaine excitation. Choisir viser,tirer, bam,suivant. Kévin me toucha l'épaule avant de dégringoler les derniers. Enfin, le calme se fit et Christelle nous avança jusqu'à l'entrée. Elle klaxonna deux fois. Quelques minutes plus tard , deux ...
    ... femmes sortirent précipitamment. Une grande d'une trentaine d'années et une jeune plus petite, un peu boulotte. Un mec les suivait . Je haussais les sourcils. Il était pas prévu, lui. Je m'arrêtais à quelques centaines de mètres de la maison. Je descendis. Trois visages inquiets me toisaient depuis la benne.
    
    -Par précaution, on va vous demander de vous déshabiller entièrement et de poser vos affaires sur le bas côté. On ne peut pas laisser quelqu'un de contaminé aller plus loin.
    
    Ils descendirent du véhicule,et commencèrent à ôter leurs vêtements. Le mec avait un air nerveux franchement déplaisant. Il se dessapa quand même. La petite grosse avait des bleus au creux des cuisses. Je savais ce qui laissait ces marques. Des mains qui écartent de force les jambes. La fille s'était faite violer.
    
    Je les fis tourner sur eux même.
    
    -Tout va bien? Demanda-t'il.
    
    -Pas tout à fait, répondis je en lui tirant une balle dans la tête.
    
    Les autres regardaient ,stupéfaits.
    
    -C'est un piège. Comment devait-il prévenir? Vite! Dis-je en plaçant le canon encore chaud sur le front de la grande bringue.
    
    -Avec une fusée. Elle est avec lui. Dit la petite grosse.
    
    -Dans la benne, vite et emmenez le cadavre, ordonnais-je. Kévin, à la maison dure!
    
    La maison dure était une maisonnette à l'écart. Elle ressemblait à celles d'à côté, mais elle était renforcée. J'engouffrais le 4x4 dans le garage et rabattis la porte. Kévin appliqua la barre d'acier. Je montais les filles menottées au rez ...
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