Le patron de mon mari, version 2, partie 2
Datte: 29/04/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: July2, Source: Hds
... sabbatique. Mais il faut d’abord que j’en parle à Thomas, après tout c’est chez lui que je vis, et je n’ai plus avoir de salaire si je fais ça. Je ne veux pas qu’il croit que je profite de sa gentillesse, je suis déjà assez gênée qu’il nous héberge.
Un jour, alors qu’il rentre du magasin, je me lance à l’eau et aborde le sujet :
- Je peux te parler un instant ? Je lui demande.
- Bien sûr, quelle question.
- Mes congés s’arrêtent dans quelques jours et je dois avouer que je ne me sens pas vraiment prête à retourner travailler dans ce cabinet comptable et …
Il ne me laisse pas finir man phrase.
- Pas de souci, Julie. Reste ici le temps d’aller mieux et tu retourneras quand tu t’en sentiras capable. Vas chez le médecin et mets toi en arrêt. A moins que ce ne soit pas le fait d’aller travailler qui ne te va pas, mais plutôt le job en lui-même...
Il me cerne plutôt bien déjà.
- Tu as tout compris. Ce boulot ne me plaisait déjà plus depuis longtemps…
- Démissionne alors.
- C’est délicat, si je ne trouve rien d’autre. Non je pensais plutôt prendre un congé sabbatique, mais le problème c’est que je n’aurai pas de salaire et tu fais déjà tellement pour….
Il me coupe à nouveau.
- T’en fais pas pour l’argent, ce n’est pas ce qui manque ici. Fais le et prends tout le temps que tu veux pour trouver autre chose. Le plus important c’est que tu sois bien. Et au pire profites en pour changer complètement de voie.
- Non, je pense pas, j’aime assez ce que ...
... je fais en soit, mais c’est l’ambiance, les collègues, le fait de ne pas évoluer… j’aimerais viser plus haut, qu’on me donne un peu plus de responsabilités. Là j’ai tout juste le droit de m’occuper du courrier.
J’apprécie qu’il me soutienne, mais je suis quand même un peu gênée à l’idée que je ne vais plus avoir de salaire et de devoir dépendre de lui. Il en fait déjà tant.
Quand je fais ma demande de congé sabbatique, mon employeur l’accepte immédiatement, disant qu’il comprend tout à fait vu le drame que nous avons connu. S’il savait la vraie raison, je crois qu’il au à titre plus de réticences.
Quelques semaines après que j’ai eu cette conversation avec Thomas, il m’appelle depuis le magasin.
- Dis Julie, j’ai un de mes clients qui cherche une secrétaire dans une société de placement financier, je lui ai parlé de toi.
- Vraiment ?
- Oui, du coup, si ça t’intéresse tu as rendez vous demain après-midi à 14h avec lui, et sinon il a dis qu’il n’y a pas de souci, il annule l’entretien.
- Ah non, je suis contente. Faut juste que je vois pour faire garder Rosi…
- Ne t’en fais pas pour ça, je resterai à la maison. Charlotte fera tourner le magasin demain, elle en est tout à fait capable.
Ce soir là, quand il rentre, je ne cesse de le remercier.
- Julie, arrête, c’est rien.
- Mais ça m’embête que tu doives laisser ton magasin à cause de moi…
- T’en fais pas, Charlotte est vraiment top, je lui fais confiance les yeux fermés. Et ça me fera du bien ...