1. La rencontre


    Datte: 29/04/2021, Catégories: fh, massage, Oral pénétratio, Auteur: karesse31, Source: Revebebe

    Annus Mirabilis est un poème écrit par l’auteur anglais John Dryden et publié en 1667.Le texte a pour objet de commémorer la période 1665 – 1666, qui aurait été selon le poète, une «année des miracles » (year of miracles) à Londres. En réalité, cette époque cumula les événements dramatiques : épidémie de peste, guerre, incendie de Londres.Le miracle tient ici à ce que Londres fut finalement sauvée et le feu contenu, et surtout à ce que la tragédie donna au roi Charles II d’Angleterre l’ambition de reconstruire la ville avec intelligence. L’opinion de Dryden était que les deux désastres de la peste et de l’incendie avaient été contrés, que Dieu avait choisi de sauver l’Angleterre de la destruction et que cela tenait du miracle. L’intérêt primordial du poème réside aujourd’hui dans sa description du Grand incendie.Lorsque la reine Élisabeth II déclara en 1992 que l’incendie du château de Windsor faisait partie (avec le divorce de trois de ses enfants dont le prince Charles et Diana) de sonAnnus Horribilis, elle fit ainsi allusion au poème de Dryden. Le titre du poème est parfois utilisé à d’autres occasions, pour qualifier une année remplie d’événements particulièrement notables.
    
    L’année 2009 n’avait pas été une bonne année. Comme bien d’autres personnes, il avait perdu son emploi en début d’année et les suites de la crise économique ne laissaient toujours pas d’espoir de travail à l’horizon (soit on lui disait qu’il était trop qualifié pour les postes proposés, soit son ...
    ... parcours professionnel trop chaotique dissuadait les employeurs). Sur un autre plan, si son divorce était enfin passé en jugement, celui-ci s’était soldé par une prestation compensatoire équivalent à trente fois ce qu’il percevait au chômage. En plus ses enfants avaient refusé sa proposition de garde alternée et il devait verser la moitié de ses allocations pour la pension alimentaire.
    
    Bien sûr, il avait fait appel mais, en attendant, c’était vache maigre et solitude…
    
    Oh, il avait bien des amis dans cette ville où il était revenu vivre quatre ans plus tôt lorsqu’il avait décidé de se rapprocher de ses enfants (leur mère les ayant amenés vivre à 200 km de leur domicile d’alors). Il avait retrouvé des copains d’enfance qui l’avaient bien accueilli mais, s’ils avaient beaucoup de souvenirs communs, le présent ne les rapprochait pas. Chacun avait construit sa vie. La sienne était en bonne partie détruite et il sentait bien que les invitations qu’on lui faisait avaient parfois un caractère d’obligation, voire de charité. Surtout qu’on devait le recevoir avec ses trois enfants et que ceux-ci, perturbés par le divorce et – il le reconnaissait – une éducation trop laxiste, avaient la réputation d’être trop mal élevés…
    
    Il ne pouvait pas pour autant venir seul car pour trouver un nouvel emploi – un de plus – dans cette agglomération, il avait accepté des horaires très contraignants, notamment en travaillant un week-end sur deux, alternance qui correspondait à celle où il recevait ...
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