1. Modèle vivant


    Datte: 27/04/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Nyalis, Source: Hds

    Cette idée, qui peut paraître saugrenue aux bien-pensants, m’a un jour traversé l’esprit.
    
    Je me suis lancé le défi de réaliser ce fantasme. D’un naturel exhibitionniste, cette idée m’excitait beaucoup. Fantasmer est une chose, passer à l’acte une autre. J’ai contacté les écoles de dessin et peinture, les associations, les centres culturels proposant des cours avec modèles vivants. Je me suis constitué un carnet d’adresses. Certains m’ont fait poser assez régulièrement pendant quelques mois ou même des années.
    
    Ces expériences en tant que modèle-vivant m’ont laissé de jolis souvenirs que j’ai envie de raconter.
    
    Je gagnais confortablement ma vie et je n’avais pas besoin de plus. Cependant, il y avait quelque chose d’excitant à être rémunéré en posant nu. Je me faisais plaisir et en prime je gagnais de l’argent de poche.
    
    Ces séances avaient lieu en soirée, les après-midis, les samedis. Mon statut de cadre autonome me laissait toute liberté d’organiser mes horaires.
    
    J’étais dans ma quarantaine, bien dans ma peau, fier de mon physique sportif. Ces années-là, je fréquentais une salle de gym où je m'entrainais régulièrement. Cela avait sculpté un peu plus ma musculature, mais sans excès. J’avais un physique agréable à regarder et plutôt enviable pour un quadra. Je paraissais quelques années de moins malgré l’apparition de cheveux grisonnants. Je me faisais épiler régulièrement la verge, les couilles, le périnée, le sillon fessier. Le pubis n’était pas rasé, mais ...
    ... coupé très court. Je trouvais l’ensemble sexy, esthétique et ...jouissif, en particulier la peau douce entre les fesses.
    
    La toute première fois, le baptême du feu en quelque sorte, a eu lieu dans un institut technique pour un cours de dessin avec modèle vivant. C’était un cours unique. Je m’étais présenté opportunément et avais été retenu. Les élèves étaient tous de jeunes étudiants. Le prof me désigne l’endroit où je vais poser et le réduit où me déshabiller entièrement. Je revêts ma robe de chambre et apparaît devant les étudiants. Ils sont une bonne trentaine. Là, je me rends compte de la folie de ce moment. Dans un instant, je vais me dénuder devant tous ces jeunes, dont une majorité de jeunes filles. Comment vais-je réagir ? Aurais-je une érection incontrôlée ? Vais-je passer pour un gros pervers qui s’exhibe ? Mon cœur cogne dans ma poitrine. Je délace le cordon, retire la robe de chambre et prend une pose debout. Je respire profondément, essaie de me décontracter. Je croise des regards qui ne fixent pas vraiment mes yeux mais s’attardent sur mon corps. Les premières secondes de la pose sont les plus troublantes. C’est l’instant où les élèves-artistes découvrent leur modèle, son corps, sa nudité, son sexe. N’ont-ils alors que des pensées chastes ? J’en doute….Je sens mon sexe s’alourdir. Aïe ! non, il ne faut pas bander. Faire le vide dans ma tête. Oublier ces regards qui me détaillent pour me dessiner maladroitement. Peu à peu, mon cœur se calme, le sang reflue de ma ...
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