Roxane et Evelyne - Histoires de Sexe

Roxane et Evelyne

... mon empressement à son égard.
— Je te crois, tu la connais bien, j’imagine ; mais tu sais que j’ai du mal à ne pas la prendre dans mes bras pour la choyer moi aussi ?
— Du calme, chérie, il n’y a que moi ici qui ai tous les droits ou bien gare à tes fesses et en public, encore !

Cette menace, je la considère au sérieux. Après le déjeuner au petit bistrot, dans une ambiance nourrie d’éclats de rire, nous partons en promenade, Éveline et Manon embrassées au sens propre, il me reste encore la main que notre hôtesse me réserve, quand toutefois elle n’en a pas d’autre emploi.

Dans la soirée, après le dîner, nous montons vers les chambres. Évelyne m’a demandé d’attendre une grosse demi-heure avant d’aller faire ma toilette du soir à la salle de bain dépendante de leur chambre, et d’y aller toute nue.

Lorsque je frappe et entre, je les découvre allongées ensemble, nues elles aussi, la plus jeune à plat ventre sur sa maîtresse, me permettant d’admirer un adorable fessier juvénile blanc.

— Quand tu auras fini, viens nous rejoindre, peut-être donnerais-je une fessée à cette gamine. Ça fait longtemps qu’elle n’y a pas goûté, on sent bien qu’elle en aurait besoin.

La jeune fille pousse un « ho » et son corps se couvre de frissons. Évelyne me fait un clin d’œil :

— Est-ce que cela te plairait d’être spectatrice ?
— Oh oui bien sûr, et même de…
— Participer, je parie ? Mais je ne sais pas si elle aussi aimera, ça ? Qu’en dis-tu mon poussin ?

Un grognement ...

... désagréable lui répond.

— Ah, tu vois, je ne pense pas qu’elle en ait envie, surtout que je lui ai dit que tu avais la main leste, capable de faire très mal, et ma petite chérie n’aime que ma fessée toute gentille, celle qui lui fait le cucul tout rose, sans plus, tu vois ?
— Mais je…
— Allez, va vite te brosser les dents et on reparle de tout ça !

Quand je quitte la salle de bains, tout est éteint, elles dorment toutes les deux. Je m’accroupis près du lit quelques instants, écoutant leurs deux respirations bien régulières et, à regret, je rejoins ma chambre.

Vient le matin de ce lundi, je les trouve toutes deux dans la cuisine en train de petit-déjeuner paisiblement.

— As-tu bien dormi, ma chérie ? me dit Évelyne.
— Oui, fort bien, ma mie.
— Elle est ta grand-mère ? demande Manon avec de grands yeux faussement étonnés.
— Manon, tu cherches les ennuis, lui dit Évelyne. Je vais devoir vous laisser, je dois aller à la Mairie, je reviens pour midi au plus tard ; Manon, sois sage avec Roxane, veille bien à ne pas exagérer avec tes blagues à deux balles, souviens-toi de ce que je t’ai dit.

Nous voici maintenant seules, Manon et moi. Nous nous sourions chaleureusement, je déguste mon café, puis :

— Que t’a donc dit Évelyne si tu venais à exagérer avec moi ?
— Que tu me donnerais la fessée et que tu me ferais mal ! me répond-elle avec une grimace pas très crédible et un coup d’œil en coin.
— Non, je ne donne pas la fessée à des jeunes filles dont je n’ai pas la ...