1. La fille au crâne rasé


    Datte: 25/04/2021, Catégories: fh, hplusag, extracon, inconnu, magasin, pénétratio, nonéro, confession, Auteur: Biwood, Source: Revebebe

    ... inscrit « On ne tatoue pas les personnes en état d’ébriété. »
    
    — Je vous prierai de sortir ! dit-elle froidement.
    
    D’un coup, j’ai fondu en larmes. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai commencé à lui parler de ma carrière qui me frustrait, de ma femme que je n’arrivais plus à baiser et de mes enfants beaucoup trop parfaits. J’ai tout sorti d’un coup sans hésitation. La tatoueuse poussa un long soupir avant de sortir une vodka cachée derrière son comptoir.
    
    Elle m’expliqua qu’elle s’appelait Sophie, qu’elle avait fugué de chez elle à l’âge de quinze ans pour fuir un père abusif. Après trois ans à la rue, elle s’était lancée dans le tatouage. D’un coup, je me suis senti honteux. Ma vie était un paradis à côté de la sienne. Tout en me racontant sa vie, elle descendait sa bouteille de vodka. En voyant son air triste, je compris qu’elle avait besoin de vider son sac. Même si c’était au premier inconnu. Une fois son histoire finie, tel un père à sa fille, je me suis mis à la réconforter.
    
    Elle ressortit une autre bouteille de vodka que nous avons partagée. Après une heure à noyer nos misères dans l’alcool, je commençais à oublier toutes les normes sociales que j’avais acquises depuis des années, et dans ce moment d’égarement je l’ai embrassée. Ce n’est qu’à l’ instant où nos lèvres se sont croisées que j’ai compris ce que je faisais. Au lieu de me repousser, elle m’a étreint. Nous avons enlevé nos vêtements et fait l’amour. C’était à la fois sensationnel et étrange. Cela ...
    ... faisait des années que je n’avais pas ressenti un tel plaisir à le faire. La sensation de son corps maigre sur ma peau, l’odeur de la jeunesse et la particularité du lieu donnaient une teinte quasi mystique à notre fornication. Pendant ce bref, mais bel instant, j’avais oublié ma femme.
    
    Une fois le coït terminé, je fus rongé par un sentiment de culpabilité. Bien que j’éprouvais du dégoût à faire l’amour à ma femme, j’ai toujours rechigné à la tromper. En quelques minutes, je me suis rhabillé et je suis rentré chez moi.
    
    Ma femme était dans le lit, dormant à poings fermés et ignorant tout de mon escapade nocturne. Le lendemain matin, elle ne me posa aucune question sur la façon dont j’avais passé ma soirée. J’étais en partie soulagé car je n’avais jamais su lui mentir.
    
    Après le boulot, je suis passé devant le salon de tatouage ; la jeune femme était un plein ouvrage. J’ai pensé à entrer pour lui dire bonjour, mais rongé par la culpabilité j’ai fait demi-tour. En rentrant, je trouvai la maison vide. Les affaires de mes enfants et de ma femme avaient disparu. Au début, j’ai pensé à un cambriolage, puis j’ai vu la lettre sur le lit. Je reconnus tout de suite l’écriture très soignée de ma femme. En voici le contenu :
    
    Adam,Depuis quelques années, je ne ressens plus rien pour toi. J’ai la plus grande des peines à te faire l’amour. Tu ne l’as sans doute pas remarqué, mais il y a quelques mois j’ai fait une dépression. Je me suis demandé si je n’étais pas passée à côté de ma ...