Le garde du corps - Fin
Datte: 23/04/2021,
Catégories:
fh,
ff,
frousses,
Collègues / Travail
uniforme,
amour,
Oral
policier,
Auteur: Starpom, Source: Revebebe
... aubaine. Et puis, j’ai négocié une émission sur moi, pour promouvoir ma future tournée. Tu sais, celle qu’on va faire ensemble. Ce sera avec Drucker, un dimanche.
Elle ne perd pas le nord, la Star.
— Amélie, il attaque à 20 h 45, ça ira très bien, la nuit ne sera pas encore tombée. Moi, je monterai sur scène à 21 h 15. Ça lui laissera tout le temps qu’il lui faut pour chauffer la salle.
— Bien, Marlène.
— Merci, Amélie.
Elle s’en va.
— Bon. Je vais tenter une sieste. L’équipe passe me chercher à 21 h. On se reverra après le concert, ok ?
— Ok.
Flo et moi sortons. Marlène referme la porte à clé. Bien !
Nous retournons à l’entrée de l’arrière-scène. Un jeune gars est là, guitare en bandoulière. Falco va le voir, le renifle, et revient vers nous. Ça doit être le fameux Benjamin. Il a une bonne tête, en tout cas.
Je vais au minibus de Blackbird, chercher les ComTac. De gros écouteurs, avec micro pour amplifier les bruits, ou couper le son si le bruit est fort. Ils sont connectables aux radios.
Je prends aussi une radio. Je branche les deux appareils, et retourne voir Florence.
— Tiens, tout à l’heure, tu mettras ça sur la tête. Tu connais ?
— Pas vraiment, non.
— Côté droit, tu as deux boutons. Tu appuies sur les deux en même temps, il s’active. Ensuite, tu appuies plusieurs fois sur le bouton arrière, pour diminuer le son ambiant. Une fois qu’il sonne, c’est qu’il est au minimum. Ensuite, tu mets le micro-perche devant ta bouche. Enfin, quand ...
... tu appuies sur ce gros bouton, tu connectes ta radio. Tu parles, et je t’entendrai, malgré le bruit de la sono.
— Ok.
— Et tu relâches pour écouter la réponse.
— Euh, je ne suis pas une conne non plus, je sais utiliser une radio.
— Pardonne-moi. Mets-le, on va tester.
Nous nous équipons des casques.
— Florence de Julien ?
— Fort et clair, je te reçois.
— Ok, ça marche, moi aussi. Bon, ça, c’est fait. Allez, on est bon pour une autre patrouille.
— C’est parti !
Le va-et-vient incessant s’est calmé, le traiteur a déplacé ses camionnettes, les techniciens sont à leur poste. Un calme provisoire s’est installé, ce qui facilite notre travail.
Je regarde à nouveau, encore une fois, les techniciens. Aucun ne ressemble de près ou de loin à Michel Harold. Ils ont tous un T-shirt noir, avec le double M, le logo de la société de Production de Marlène. Ceci étant, un T-shirt, c’est facile à trouver, d’autant qu’ils sont en vente pour le public.
J’ai laissé Falco avec Marlène, pour ne pas qu’il s’affole avec la pyrotechnie qui est en cours d’installation autours de la scène.
C’est plutôt vrai ce qu’a dit Diane. Je regarde Florence marcher à mes côtés. Elle est vraiment baraquée !
À la fin d’un tour de contrôle, je m’adresse aux deux employés du Nikaia qui filtrent aux portes d’accès arrière.
— Bonsoir. Il faut impérativement qu’à partir de 20 h 30, ces portes soient verrouillées. Plus aucun passage. C’est faisable ?
— On est là pour ça, pour filtrer les ...