Seul ce soir
Datte: 10/05/2018,
Catégories:
fh,
frousses,
ascenseur,
caférestau,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
intermast,
nopéné,
coupfoudr,
Auteur: Petit Bouquet, Source: Revebebe
... n’en peux plus. J’éclate. Mon sexe crache, le sperme vient s’écraser sur mon torse. Mon cerveau n’arrive pas à analyser toutes les données reçues simultanément. Je n’ai jamais connu une telle extase avec une « simple » masturbation.
Après plusieurs secondes de béatitude, je reprends mes esprits. Lorsque je croise son regard, un large sourire se dessine sur son visage. Elle porte la main à la bouche et avale, avec un plaisir certain, la semence qui a coulé dessus. Ensuite, elle me lèche carrément le torse, comme pour me nettoyer.
— Tu n’aimes pas les fellations, mais le sperme ne te dérange pas, dirait-on.
— J’adore ça.
J’observe ce chat se pourléchant les babines. Une fois le nettoyage terminé, elle me dit :
— Allonge-toi, je suis sûre que tu vas t’endormir.
Il est vrai que je suis dans un état second, à la limite comateux, et que je sens le sommeil m’envahir. Je suis bien. Et je plonge dans les bras de Morphée.
Après un moment (je ne saurais dire combien de temps exactement), je m’extirpe d’un bien lourd sommeil. La pièce est plongée dans une pénombre relative. J’essaie, tant bien que mal, de me repérer dans ces lieux que je ne connais pas. En me redressant, je découvre de la lumière filtrant sous une porte. Je me dirige vers celle-ci. Dès que je l’ouvre, je suis aveuglé par l’éclairage ambiant. Je me retrouve dans la cuisine. Anne-Catherine est assise à une table et déguste un verre de vin rouge. Elle me perce de son regard.
— Tout va bien ? me ...
... demande-t-elle
— Oh oui. Très bien. Et toi ?
— Pas mal. Si ce n’est que je commence à être fatiguée.
— Je prends une douche et je m’en vais.
— Non ! Tu prends une douche et tu passes la nuit ici, dans mon lit. Mais sage, hein !
Elle montre son index, comme une institutrice grondant un enfant.
— Ne t’inquiète donc pas. Je ne suis plus en état de faire quoi que ce soit. Rappelle-moi où se trouve la salle de bains, s’il te plaît.
Après mes ablutions, je la rejoins sous la couette. Elle vient se blottir contre moi. Et elle me dit un truc auquel je ne m’attends pas du tout :
— Je me sens bien avec toi… C’est la première fois que j’éprouve ça pour un homme depuis mon divorce.
— C’était si dur que ça avec lui ?
— Tu n’as pas idée. C’était vraiment un sale con.
— Tu en es débarrassée maintenant… Depuis combien de temps ?
— Je suis restée avec lui pendant quatre ans. Maintenant, presque quinze ans après, j’arrive à ne presque plus y penser. J’étais pour lui un objet, de temps en temps une femme pour… comment dire ? Vider ses couilles ? Oui, je devais être ça à ses yeux. Un vide-couilles.
— C’est dur, ça, comme constat.
— C’est un sale con ! Et je ne sais pas ce qui m’a pris de l’épouser. À l’époque, j’étais naïve. Qui ne l’est pas à vingt ans ? Il m’a fait miroiter une vie de rêve. C’est vite devenu un cauchemar. J’ai assez rapidement compris qu’il ne m’a épousée que pour pouvoir se « montrer » en ma compagnie. Le lendemain de notre mariage, il m’a demandé d’arrêter les ...