Dyna - Histoires de Sexe

Dyna

... non.
— Je vous écoute, Maître.
— Dans mon futur roman, il y a une scène érotique où une femme se masturbe or, de ma vie je n’ai jamais vu cela. Bien sûr, j’ai vu des actrices porno dans des films mais ça ne me semble guère crédible. Je vous ai vue en vidéo mais une bonne partie de vos gestes étaient cachés. Je sais que vous aimez cela et que vous le faites volontiers, pourriez-vous le faire devant moi, pour moi ?

Encore une demande sidérante, elle tombe des nues…

— Mais, Maître, je ne fais pas cela sur commande, il me faut des circonstances, une ambiance sans lesquelles tout ce que je pourrais faire serait pire que ce que jouent vos actrices. En plus, il faudrait me bander les yeux car, en de telles circonstances, je ne suis pas sûre de pouvoir les garder baissés. Je ne refuse pas mais, à moins de circonstances exceptionnelles, je ne vois pas comment arriver à vous satisfaire honnêtement. Pourquoi ne pas demander cela à l’une de vos invitées lorsqu’elle sera bien excitée ?
— J’y ai pensé Dyna, mais c’est impossible : elles ont les mains liées derrière le dos.
— Eh bien, déliez-les !
— Vous n’y pensez pas ! Elles pourraient arracher leur masque…
— Vous en avez déjà maté certaines suffisamment pour qu’elles vous obéissent aveuglément. Et, si vous en choisissez une, je pourrais être à côté d’elle, discrètement, sans qu’elle le sache pour ne pas la perturber, prête à l’empêcher de faire la bêtise.
— Merci de votre sincérité. Je vais y réfléchir. Vous pouvez ...

... aller…

Revenue dans son bureau, Dyna est estomaquée par l’égoïsme forcené ou alors la très grande naïveté du Maître : « Non mais, me demander de me caresser devant lui, comme ça ! À froid ! Il rêve ! » Elle finit quand même par sourire devant tant d’indécence et reprend son travail.

Le soir, juste avant de partir, par l’interphone :

— Je vais essayer votre suggestion avec Jo. Je la contacte. À demain…

À l’évocation de Jo, Dyna sent une douce chaleur envahir son ventre. À chaque fois qu’elle y repense, cette femme l’émeut et l’excite à la fois à cause de son revirement et de sa soumission totale. Elle est heureuse de pouvoir la rencontrer à nouveau.

9 h 15, le lendemain. Comme l’habitude en est prise désormais, Dyna apporte le café au Maître :

— Merci Dyna. Jo va venir vers 16 h après son travail. Avec elle, je me sens relativement tranquille. Cependant, bien que je n’aie pas de certitude absolue sur son obéissance, votre présence à ses côtés ne me satisfait pas. J’ai trop peur que vous ne puissiez résister et que vous leviez les yeux sur moi. Vous m’êtes maintenant devenue trop précieuse, je ne voudrais pas vous perdre.
— Je vous remercie Maître, mais…
— Attendez, j’ai eu une idée. On pourrait, en dessous du masque mettre des pansements sur les yeux, retenus par des sparadraps, ce qui fait que, si Jo relevait son masque, j’aurais le temps d’agir avant qu’elle n’arrache les pansements…

Malgré sa déception, Dyna ne peut qu’approuver l’idée. Elle se rend dans une ...