1. Toi, envie de toi


    Datte: 18/04/2021, Catégories: fh, telnet, amour, revede, tutu, Auteur: La puce06, Source: Revebebe

    Encore un matin sombre et froid loin de toi, trop loin de toi. Et j’ai froid, si froid. Ton absence me pèse, me rend mélancolique comme jamais. Je suis en manque comme peut l’être une camée, une shootée. Ma drogue, ma dope, ma came… c’est toi. Toi. Toi que j’aime. Toi qui fais naître en moi toutes ces émotions. Des émotions, des sensations que je découvre et qui me font chavirer comme si j’étais prise sous les flots immenses d’une tempête, happée dans l’immensité d’un océan. Un océan d’amour où je me noie attendant un mot, un signe, une bouée. Non, toi. Tu es là dans l’ombre ou la clarté. Une présence à chaque instant de ma vie. Tu me manques tant, tellement. Je voudrais que tu sois là, près de moi, devant moi. Je voudrais te toucher du bout de mes doigts, embrasser ton cœur dans un murmure, dans un soupir. Je ferme les yeux, m’enferme dans ma bulle et je t’emmène avec moi voguer vers ses horizons bleu azur et qui parfois se font bien plus sombres et peu accueillants. Peu m’importe puisque tu es là, avec moi, prés de moi. Si tu savais comme j’ai froid sans toi. Si tu savais comme j’ai envie de toi là, maintenant et tu n’es pas là.
    
    J’aime imaginer ce que je serai capable de faire pour détourner ton attention, pour réchauffer ton corps frigorifié. Ce corps que j’ai envie de toucher, de palper, d’effleurer, de caresser, de mordiller. J’ai envie de toi… comme ça… comme une jeune pucelle qui découvre un corps d’homme. J’ai envie de t’aimer comme elle, comme une petite débutante ...
    ... avec des gestes timides, maladroits et tremblants. Comme si c’était la première fois. Premier amour, premier amant, premiers émois, premiers pas vers le plaisir, premiers pas vers toi.
    
    Toi, j’ai envie de toi.
    
    Toi devant cet écran, qui me tourne le dos. Qui pianote ce clavier froid. Qui n’a pas senti ma présence. Je suis derrière toi et tu ne te retournes pas. Non, reste devant cet écran lumineux. Lumineux comme le sont mes yeux qui se posent sur toi. Mes yeux qui te dévorent comme une lionne affamée, tapie dans les hautes herbes à l’affût de sa proie. Doucement j’approche. Pattes de velours pour des pas de féline qui salive à l’idée de faire un festin digne d’un roi, d’une reine. Je suis juste derrière toi. N’aie pas peur, je ne te grifferai pas. Tu sens à peine mon souffle au creux de ton oreille. Un souffle léger et chaud qui provoque en toi de doux frissons. J’ai envie de jouer avec toi, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. J’ai envie de te faire languir. J’ai envie d’offrir à tes sens des petits plaisirs et te sortir de la froideur de ce clavier que tu ne cesses de pianoter.
    
    Pianoter, te pianoter.
    
    Faire courir mes petits doigts sur toi. Sur ce corps que je devine frissonnant puis plus frémissant quand, au creux de ton oreille, un petit bout de langue s’aventure en quête de je ne sais quoi. Si, je sais en quête de toi. Je suis tout près. Je peux respirer ton odeur, sentir la chaleur, sentir naître en toi les douces prémices d’un désir que tu t’obstines ...
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