On ne passe pas par le jardin - Histoires de Sexe

On ne passe pas par le jardin

... elle est… elle est partie chez Jeanne, à vélo. Elle devrait pas tarder…

La tension ne baisse pas, on ose à peine se regarder dans les yeux, mais la voir dans cet état commence en réalité à m’amuser, elle qui est si sûre de son fait, voire légèrement snob, habituellement. Sachant pertinemment que c’est un peu salaud de ma part, j’ai malgré tout envie de creuser la question pour la pousser un peu, pour taquiner…

— J’ai l’impression que je t’ai un peu dérangée quand même… je m’excuse… je ne voulais pas être… indiscret…

Ce coup-ci, elle me lance un regard dur et froid. Elle gamberge. Elle cherche sans doute un moyen de se tirer de son embarras. Je la sens vexée.

Je baisse les yeux vers son jean et je constate qu’elle n’a pas eu le temps de se reboutonner correctement. D’un petit signe désabusé de la tête, je lui indique qu’il lui reste un bouton à fermer. Elle baisse la tête, surprise, et d’un geste aussi preste que maladroit, elle finit de se rajuster devant moi.

Ma discrète intervention a le mérite d’éclaircir la situation. Elle sait que je sais, que j’ai vu et compris. J’ai de plus en plus envie de m’amuser.

— Tu sais, y a pas de souci, hein… c’est de ton âge ces trucs-là… faut pas avoir honte, au contraire…
— Hé, attends, c’est pas ce que tu crois… j’ai pas…
— Ah mais je crois rien, moi… enfin, je crois ce que je vois et là, visiblement, t’avais l’air occupé et je suis pas arrivé au bon moment… alors désolé.

Elle semble abandonner l’idée de se trouver ...

... des excuses bidon. Je jubile intérieurement.

— Ben ouais… c’était pas le bon moment… et alors ?
— Et alors rien, y a pas de souci, t’inquiète… ça restera entre nous.

Elle est aussi surprise de mon clin d’œil que du tour que prend la conversation. Elle me toise du regard. Défiante. Elle doit se demander si c’est du lard ou du cochon. En ce qui me concerne, ça serait plutôt du cochon. J’ai beau me dire que je suis complètement malade, je ne peux pas m’empêcher d’ajouter en souriant…

— Et puis… si t’as besoin d’un petit coup de main, à l’occasion…

Elle est désarçonnée. Je sais que c’est une folie, que jamais je ne devrais me lancer là-dedans, mais ça m’a comme… échappé. C’était plus fort que moi.

Je l’ai piquée au vif, je le vois au regard qu’elle me lance. Aurais-je finalement suscité une forme de curiosité chez elle ? Elle sourit aussi…

— Un petit coup de main où ça ?

Je prends soin de refermer la baie vitrée derrière moi et je m’avance un peu. Elle se met dos au mur, comme si elle me laissait l’initiative. Incroyable… Je tends la main.

— Par là…

Je place ma main directement sur son sexe et j’appuie doucement. Je sens qu’elle est toute chaude. Elle plaque ses mains au mur, derrière elle… elle semble suspendue à la suite et m’indiquer que la voie est libre. Elle respire plus fort. Un à un, je fais sauter les boutons de son jean et je finis par dégager une adorable petite culotte de coton blanc. Vision de rêve, mais j’ai le cœur qui bat fort. Elle est ...