1. Kristine 13 Sur le parking


    Datte: 16/04/2021, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Kristine, Source: Hds

    J'essayais de comprendre pourquoi une femme mariée avec une position sociale respectable, une femme cadre avec un bon poste dans une entreprise, pouvait être si facilement contrainte à commettre des actes dégradants et de surcroît avec son beau fils.
    
    Bien sûr, j’avais été mariée depuis mes 20 ans, avec mon mari, Alain, qui me négligeait sexuellement et m’avilissait au quotidien. Cela suffisait-il à justifier de faire de moi une salope? Ce que je faisais avec le copain de ma propre fille et, bien plus, ce que j’étais prête à réaliser sous son contrôle m’apparaissait révoltant. Heureusement, Damien n’allait aussi loin que ce que j’imaginais dans mes rêves.
    
    Mon appétit sexuel n'avait pas été comblé pendant toutes ces années et mes besoins et désirs refaisaient surface. Partout, à la télé, dans les journaux les gens faisaient étalage et témoignaient de leurs pratiques intimes avec exhibitionnisme mais aussi avec parfois une sincérité qui faisait envie. J’avais vécu plus de vingt ans dans une prison entre mon mari mes enfants et mon travail, ma soif de plaisirs nouveaux était intense. Le monde avait changé et j’étais prête à le découvrir. Maintenant, la seule idée que j'avais dans la tête c'était de libérer tout ce qui était à l'intérieur de moi.
    
    Bien avant mon mariage, j’avais eu quelques parenthèses que j’avais ouverte mais que j’avais refermées trop vite sans doute. Tout cela je l’avais enfoui au fond de ma mémoire. J’avais cru à mon amour pour Alain, mais passées ...
    ... quelques trop courtes années, je m’étais réfugiée dans mon rôle de jeune maman. Sans m’en rendre compte, le comportement brutal et agressif d’Alain avait été sa réponse à mon besoin inavoué de domination. Ceci ne l’excuse en rien et, si j’ai, aujourd’hui, envie de me donner à mon beau fils je le fais en connaissance de cause.
    
    Souvenirs
    
    ….. L’été était le moment propice aux rencontres et comme avec mes parents nous allions toujours au même endroit, des amitiés solides s’étaient établies d’années en années et nous étions toute une bande de jeunes qui avions grandi ensemble passant de nos jeux innocents à des jeux qui l’étaient moins. Je me souviens des garçons toujours en compétition dans une parade de séduction et puis aussi d’Amandine une fille pâle et maigre qui traînait toujours avec elle un cahier à fermoir où elle écrivait sans cesse d’une écriture fine presque illisible. Qu‘écrivait-elle? Un journal intime, une chronique des vacances? Etions-nous les personnages de son autofiction? Tout cela je ne l’ai jamais su. Toujours est-il qu’elle était le témoin muet de tout ce que je pouvais faire alors. Loin de m’agacer, sa présence me sécurisait et m’encourageait à aller plus loin que ce que j’aurais pu faire d’ordinaire.
    
    Le soir nous nous retrouvions chez Amandine pour boire quelques bières. En fait, elle passait l’été sous la responsabilité de sa grande sœur qui avait décroché un job de serveuse pour la saison. Le soir quand sa soeur rentrait avec son copain, on se ...
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