À voile et à vapeur ! - Histoires de Sexe

À voile et à vapeur !

... érection immédiate très forte et clairement marquée dans son pantalon. L’excitation fut intense et, bien évidemment, ne passa pas inaperçue, mais ses hôtes eurent, toutefois, la politesse de ne pas lui en faire la remarque. Ce qu’ils ignoraient, cependant, c’est que loin d’être gêné, Michel en était plutôt fier, mais lui, également, préféra la discrétion à la fanfaronnade.

— Michel, prends place sur le canapé. Je me réserve le fauteuil. Sophie va nous chercher le champagne et les amuse-gueules pour commencer dignement cette soirée. Tout est dans le frigo, Sophie.

Aucun besoin de préciser les rôles et Sophie remplissait certainement très bien le sien, celui d’être dévouée corps et âme à son mari. L’exécution sur le champ de la demande, même indirecte, de son époux montrait son acceptation de la situation et aussi, il fallait en convenir, de sa délectation.

Sophie revint au salon avec un grand plateau rectangulaire chargé de trois assiettes garnies chacune d’une douzaine de petits craquelins salés au fromage et aux olives, de mini-pizzas et quiches, ainsi que de sushis. Elle le posa sur la table basse à presque équidistance entre le canapé cuir deux places et le fauteuil club d’où Jean-Paul observait sans mot dire sa femme présentant, de surcroît, à leur invité une vue imprenable sur une paire de seins quasi parfaits.

— Je vais chercher les bulles, dit-elle. La bouteille est fraîche.

Jean-Paul ne parla que lorsque Sophie eut rempli les trois flûtes et rejoint ...

... Michel à ces côtés.

— Levons nos verres à notre rencontre, lâcha alors Jean-Paul.

Joignant le geste à la parole, Sophie et Michel l’imitèrent et le tintement délicat du cristal donna le signal du début des festivités.

— Va nous mettre un peu de musique d’ambiance, Sophie, s’adressa-t-il de nouveau à elle.

Comme la fois précédente, Sophie n’en prit nullement ombrage, se leva en s’excusant et se dirigea vers la mini-chaîne. Michel la suivit mécaniquement du regard et vit que son coup d’œil impudique n’avait pas échappé à Jean-Paul.

— Je constate que tu sais apprécier les belles choses, lança-t-il sans aucune retenue.
— Je ne peux pas m’empêcher de les admirer. Sophie est ravissante.

Une demi-heure s’écoula à discuter de tout et de rien, des voitures, de la politique et des passions de chacun pour finir avec quelques anecdotes mémorables choisies des vies professionnelles respectives des convives.

— Est-ce que tu bandes toujours ? demanda avec franchise et sans prévenir Jean-Paul.

Michel fut pris quelque peu au dépourvu, mais il en fallait quand même plus pour le décontenancer.

— Il me reste une « demi-molle » comme on dit ! Il me suffirait de pouvoir toucher ta femme pour que mon plaisir durcisse à nouveau pleinement !
— J’allais te le suggérer. Je suis sûr qu’elle doit déjà être toute mouillée !

Michel regarda Sophie s’adosser contre le gros coussin du sofa, lui donnant tacitement sa permission de concrétiser son envie et son sourire timide, ...